Développé et édité par Gamepires, SCUM est un jeu de survie PVE/PVP en monde ouvert. Vous incarnez un prisonnier largué sur une gigantesque île, où votre seul objectif est clair : survivre. Entre les dangers naturels, la faim, la soif et les hordes de pantins, une sorte de mutants redoutables, chaque instant devient une lutte pour rester en vie. Ici, le mot survie prend tout son sens… et n’est jamais à prendre à la légère.

Gameplay
Il y aurait beaucoup à dire sur SCUM, mais je vais aller droit au but, de la façon la plus simple possible : ce n’est pas un jeu à prendre à la légère. Quand on parle de survie, ici, c’est de la survie à l’état pur. Vous devez absolument tout gérer pour assurer la survie de votre personnage.

Dès le départ, vous êtes parachuté sur l’île, sans aucune ressource. Vous n’avez que votre tenue de détenu. Pas de bandage, pas de nourriture, pas d’arme. Rien. Vous devez tout apprendre et vous débrouiller par vous-même. Heureusement, un tutoriel est là pour vous expliquer les premières étapes de la survie.

Par exemple, il vous montrera comment découper votre chandail pour en faire des bandes de tissu servant de bandages, ou encore comment fabriquer de la corde afin de créer un arc rudimentaire. Et ce n’est que le début. Vous en aurez facilement pour une bonne heure à assimiler les mécaniques de base et à bien comprendre les matériaux nécessaires à l’artisanat.

Parlons maintenant du personnage lui-même. Dans SCUM, rien n’est laissé au hasard. Vous devez prendre soin de son métabolisme dans les moindres détails. Il faut gérer sa nutrition, son hydratation, son hygiène et même ses besoins naturels.

Mangez trop et votre personnage vomira. Attendez trop longtemps avant de lui permettre d’uriner ou d’aller à la selle, et il finira par le faire dans ses vêtements… ce qui augmente les risques d’infection. Si vous êtes blessé, il faudra rapidement vous soigner pour éviter les hémorragies, de préférence avec des tissus ou des bandages propres, un détail crucial qu’on apprend parfois à la dure.

Vos vêtements s’usent avec le temps. Si vos chaussures se brisent, vous vous blesserez les pieds, ce qui peut entraîner une infection. Chaque aspect du corps de votre personnage compte. Mais si vous en prenez soin, il pourra vous mener loin dans l’aventure.

Faites attention : si vous mourrez, vous perdez tout votre équipement. Il faudra soit recommencer à zéro, soit tenter de retrouver votre cadavre pour récupérer votre butin. Mais ce n’est pas si simple… car sans argent, vous réapparaissez à un endroit aléatoire de la carte. Et croyez-moi, la carte est immense, surtout quand on doit tout traverser à pied.

Pour gagner de l’argent et monter en niveau, vous pouvez vendre des objets pillés chez les marchands ou acheter de l’équipement de survie. Plus vous progressez, plus vous avez accès à du matériel de qualité et à des objets utiles pour améliorer vos chances de survie.

 Soyez attentif à la température. La chaleur comme le froid peut nuire considérablement aux compétences de votre personnage. Assurez-vous de toujours rester dans une zone de confort, et surtout, de rester au sec.

Multijoueur
Dans SCUM, le mode multijoueur permet d’accueillir jusqu’à 64 joueurs sur un même serveur. Vous avez alors deux options : former des alliances… ou devenir des ennemis. Comme expliqué plus tôt, si vous mourrez, vous perdez tout votre équipement. Il est donc essentiel d’utiliser votre jugement avant d’attaquer un autre joueur.

Soyez stratégique. Parfois, la meilleure approche est de rester pacifique et de coopérer pour affronter les mutants ou les soldats présents sur l’île. Pour ma part, j’ai exploré 3 ou 4 serveurs et la majorité des joueurs étaient plutôt sympathiques.

Il existe des serveurs orientés exclusivement vers le PVP, tandis que d’autres misent plutôt sur une expérience axée sur le PVE. À vous de choisir votre style de jeu selon vos préférences.

Graphisme et son
L’univers de SCUM est riche et immersif. Côté graphismes, on a droit à un environnement dense et rempli de détails, que je trouve dans l’ensemble très bien réalisés. Certains bâtiments peuvent sembler un peu vides, mais dans l’ensemble, ils sont bien conçus. Et il faut souligner que les développeurs continuent d’ajouter du contenu progressivement, ce qui est encourageant.

Sur le plan sonore, c’est aussi très réussi. Il manque peut-être quelques détails ici et là, mais rien de vraiment négatif à souligner. Les effets sonores d’ambiance sont bien représentés et les effets spéciaux, globalement, font le travail.

Conclusion
Pour conclure, je tiens à préciser que SCUM s’adresse à un public averti. Quand je vous dis que c’est de la survie à l’état pur, ce n’est pas exagéré. Votre personnage peut se retrouver entièrement nu, avec une représentation visible des parties intimes. D’ailleurs, lors de la création du personnage, il est possible de choisir la taille du pénis pour les hommes, et la taille de la poitrine pour les femmes.

Cela dit, les options de personnalisation sont encore limitées pour le moment. Malgré cela, les possibilités offertes par le jeu sont énormes, ce qui en fait l’un de mes titres préférés. Même si SCUM n’est pas encore en version 1.0 au moment où j’écris ces lignes, il est déjà très complet.

Le jeu peut sembler complexe au début, mais il ne faut surtout pas se décourager. Une fois les mécaniques bien comprises, tout devient fluide et très satisfaisant. C’est un jeu que j’ai particulièrement aimé découvrir en groupe, notamment avec un ami qui connaissait déjà bien l’univers. Je recommande donc vivement d’y jouer en équipe ou de demander de l’aide à d’autres joueurs sur la carte.

Jouer en groupe permet aussi de se répartir les tâches, ce qui est un vrai plus à mon avis. Entre la taille de la carte, la richesse du système de craft, la gestion du métabolisme et la profondeur du gameplay, tout est pensé pour offrir une expérience de survie réaliste et exigeante.

Proposé à 59,99 CAD plus taxes sur Steam, le prix peut en freiner certains. Mais si vous êtes prêt à vous plonger dans une aventure de survie extrême et stimulante, SCUM est tout simplement le jeu parfait.

Merci à Gamepires pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.