
Le premier tome du manga À la table des chevaliers est sorti le 24 octobre 2025. Il est publié par Komikku et distribué au Québec par Interforum. Ce premier volume, qui compte 150 pages, couvre les chapitres 1 à 5 du récit. On y retrouve également trois fiches de recettes à la fin du tome. À la table des chevaliers est une œuvre de Masanari Tuduka, proposée au prix de 14,95 $.
Un destin forgé autour de la table des chevaliers
L’histoire suit la vie de Rheno, un jeune orphelin élevé au monastère de Cartamo. Il y sert les repas aux chevaliers lors de leurs moments de repos. Un jour, le monastère est attaqué par des brigands, mais Rheno est sauvé in extremis par un chevalier du nom d’Equus Aestas. Ce dernier l’emmène alors avec lui à Quercus, une forteresse en construction destinée à accueillir trois chevaliers.
Rapidement, Rheno se retrouve confronté à plusieurs intrigues qui pourraient bien mettre la forteresse de Quercus en danger, tout en le menant peut-être sur les traces de sa véritable famille.
Une direction inattendue et une identité surprenante
Rapidement, on peut avoir le pressentiment que Rheno est une fille et qu’elle tombera amoureuse d’un chevalier. Il est donc important de poursuivre la lecture jusqu’à la fin du premier chapitre, même si celui-ci n’est pas le plus marquant, car l’histoire prend ensuite une direction bien différente de ce que l’on imagine au départ. D’autant plus que Rheno est en réalité un garçon et non une fille. Cela peut sembler étrange au premier abord, mais on s’en rend compte assez rapidement, dès le deuxième chapitre.
Un manga culinaire à saveur médiévale
À la table des chevaliers peut être comparé, dans son concept, à une sorte de Food Wars, mais transposé à une époque médiévale et sans esprit de compétition. Le manga met plutôt l’accent sur les recettes, les ingrédients et la manière dont chaque plat est préparé. La cuisine devient ici un moyen de rassembler, de raconter et de comprendre le quotidien des chevaliers.
Une immersion réussie grâce aux détails
L’une des grandes forces du manga réside dans sa capacité à expliquer son univers à travers des interactions hors récit, notamment autour de la nourriture et des traditions culinaires. Ces passages enrichissent le monde présenté et permettent au lecteur de mieux s’y immerger. Cette approche fonctionne à merveille et donne à l’œuvre une identité chaleureuse et originale, où la gastronomie devient un véritable vecteur de narration.
Une entrée en matière hésitante, mais prometteuse
Je donne la note de 7 sur 10 au premier tome de À la table des chevaliers. Heureusement, le récit change rapidement de direction et prend une véritable allure de vie de château et de chevaliers, ce qui le rend beaucoup plus accrocheur. Au tout début, j’ai toutefois eu de la difficulté à embarquer, et ce, même si les dessins sont superbes et extrêmement détaillés. Je compte tout de même donner une chance au deuxième tome, dans l’espoir d’être agréablement surpris.
Merci à Interforum pour la copie du manga.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


Laisser un commentaire