Une dernière ligne droite en deux actes
La conclusion de The Flash arrive en treize épisodes, articulés autour de deux arcs narratifs: Guerre des Lascars et Un Nouveau Monde… et non, rien à voir avec une chanson d’Aladdin.

Le premier arc montre Barry Allen (Grant Gustin), alias Flash, qui tente de faire confiance à des personnages loin d’être des héros pour contrer une nouvelle vague d’adversaires mal intentionnés.

Dans le deuxième arc, la force véloce négative cherche un avatar définitif pour rétablir l’équilibre cosmique. Ce qui suit est une montée en puissance des forces du mal qui rassemblent une équipe d’antagonistes d’une ampleur rarement vue dans la série.

Une conclusion musclée, mais expédiée
Si la première partie est classique mais solide, la seconde impressionne par l’escalade des enjeux. Par contre, tout se règle très rapidement. Le combat final dure environ cinq minutes. Un peu court après neuf ans de préparation.

L’interprète du méchant ultime manque aussi de crédibilité, ce qui atténue l’impact dramatique. Malgré ça, je suis ravi qu’on ait pris le temps d’offrir un épilogue satisfaisant, donnant à chacun une place logique pour conclure l’aventure.

Le plaisir du temps qui boucle
L’épisode centré sur une boucle temporelle est un petit festin. Ils ont pris soin d’installer d’abord les ramifications de la journée, comme dans Le Jour de la marmotte, puis ils déroulent une avalanche de variations délicieuses. Un vrai régal.

On retrouve aussi Rebecca Sharpe (Sugar Lyn Beard) dans un épisode sur la chance absolument charmant, gonflé d’une belle énergie de puissance féminine.

Une série plus engagée que jamais
Si j’étais un conservateur radical, je dirais que cette saison est la plus « éveillée » de la série. Les récits de super-héros ont toujours utilisé la métaphore pour représenter les luttes des minorités, mais ici, c’est plus explicite.

Le personnage de Frost (Danielle Panabaker), qui choisit elle-même son identité plutôt que d’accepter celle que les autres veulent lui imposer, devient un miroir limpide du débat sur l’autodétermination. Peut-être un peu maladroit dans l’exécution, mais précieux pour la communauté que ça soutient.

Une fin douce-amère
Je regrette que tous les personnages marquants n’aient pas pu revenir pour un dernier salut, mais on fait avec. La saison prend soin de boucler toutes les intrigues pendantes. Le combat final reste trop bref, mais l’esprit de Barry Allen et l’héritage qu’il laisse sont respectés. Une série qui s’est parfois étirée, oui, mais qui a su divertir jusqu’au bout.

Pour visionner la série, c’est ici.

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