
Premiers pas sur l’île fatiguée
Ce jeu de simulation agricole créé par Fontty Games nous demande de revitaliser une île en ruine pour la transformer en petit paradis. On s’y détend, on plante des graines, on élève de minuscules créatures et on fabrique divers objets pour répondre aux demandes d’une communauté invisible, mais bien présente.
Une prémisse familière, mais avec sa propre touche
Dès l’amorce, Sunset Sprout rappelle Stardew Valley. On travaille dans un bureau gris, on s’ennuie profondément, puis on envie notre patron parti en vacances. On décide donc d’en faire autant et on atterrit sur une île où ne subsiste qu’un entrepôt entouré de ruines. Un mystérieux nuage obscurcit le reste du territoire.
La différence majeure avec Stardew Valley, c’est que nous ne contrôlons pas directement un personnage. Aucun habitant ne se promène sur l’île. Les demandes des personnages nous parviennent uniquement par une barre latérale, où l’on clique pour consulter leurs requêtes.

Un fonctionnement proche des jeux progressifs
Le jeu consiste essentiellement à sélectionner avec le curseur les éléments de la ferme pour récolter les produits issus des plantations et des bâtiments installés. L’ensemble rappelle davantage un jeu progressif (souvent appelé « jeu inactif ») où l’on collecte des ressources, on les vend, on les transforme et on attend la fin du processus pour recommencer.
Peu à peu, la ferme s’agrandit, on répare les structures abandonnées et on débloque de nouveaux matériaux à produire. Le plaisir vient surtout de cette évolution graduelle.

Un semblant d’histoire
Après deux ou trois heures de jeu, on comprend déjà ce qui nous attend. Enid est le seul personnage dont les requêtes évoluent réellement, donnant un quasi-récit au jeu. Un succès est d’ailleurs lié à l’accomplissement de toutes ses missions.
Les autres personnages gardent toujours la même ligne de dialogue, mais leurs demandes changent selon la progression du joueur.

Une esthétique dépouillée, mais efficace
Avec un graphisme rétro loin d’être optimisé, le jeu reste assez épuré pour demeurer clair à l’écran. C’est simple à jouer et étonnamment captivant. Les oiseaux, la guitare discrète et le roulement des vagues créent une ambiance douce, presque méditative.

Quelques accrocs techniques
La nouvelle mise à jour m’a causé de petits ennuis d’affichage. Rien de dramatique, mais quelques menus ont eu tendance à se comporter étrangement. À part ces ratés, l’ensemble fonctionne sans difficulté.

Ça enquiquine ou pas?
Difficile de savoir si l’unique développeur continuera d’améliorer son jeu. Pour l’instant, Sunset Sprout est plaisant, léger, mais très modeste. Rien de marquant, rien de profondément innovant. Est-ce que ça vaut les 12,99 $? À mon avis, mieux vaut attendre un rabais.
Merci à The GamesForteress pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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