
Vous allez être gâtés pour décembre : vous allez avoir trois couvertures sur la série de manga Übel Blatt. Je suis vraiment heureux de me relancer à nouveau dans cette œuvre qui imprègne la Dark Fantasy. Plus j’avance, plus je comprends pourquoi on dit qu’Übel Blatt est autant une référence que le célèbre Berserk de Kentaro Miura. C’est certain que son dessin est plus proche du style que l’on retrouve dans les mangas contemporains, mais il transmet parfaitement l’atmosphère sombre que l’on recherche dans une dark fantasy.
L’œuvre d’Etorouji Shiono ne laisse pas sa place, avec une histoire de vengeance intense et un monde rempli de secrets plus qu’obscurs. Ki-oon traduit cette œuvre en français et, dans ce texte, nous allons survoler le tome 6.
Köinzell poursuit sa vengeance
Après avoir éliminé sa première cible, Köinzell se dirige vers la ville libre de Jullas-Abllas pour y préparer l’assassinat du comte Barestar et poursuivre sa sombre vengeance. Mais les rumeurs concernant le rebelle tueur de héros se répandent rapidement, et les obstacles se multiplient sur la route de Köinzell. Celui qui se dresse devant lui dans la ville libre sera particulièrement tenace.
Une intrigue solide et de nombreux thèmes
Nous avons vraiment une excellente histoire avec Übel Blatt, et ce tome est fortement imprégné d’action, mais sans être uniquement centré là-dessus. On a une excellente ligne directrice et, plus on avance, plus on découvre la vérité derrière ce fameux événement qui a mené au meurtre d’Acherit, qui se fait maintenant appeler Köinzell sous son apparence de demi-elfe.
Ce n’est pas seulement une histoire de vengeance : plusieurs thèmes importants sont abordés.
Notamment la trahison, vécue par plusieurs personnages qui réalisent que les fameux sept héros ne sont pas ces êtres bienveillants qu’on leur a promis. La solidarité, quand un peuple doit mettre de côté certaines querelles pour survivre à l’adversité. Et l’honneur, car même si son but est la vengeance, Köinzell reste un être honorable… même s’il en doute parfois.
Un style visuel puissant… mais pas pour tout le monde
Visuellement, c’est vraiment très beau, mais ce n’est pas un dessin qui plaira à tous. Il y a beaucoup de nudité parfois inutile, mais l’auteur cherche clairement à choquer. Et j’ai un certain malaise devant le look juvénile de certains personnages combiné à cette nudité.
Par contre, les scènes d’action de ce tome sont tout simplement splendides et franchement intenses. C’est un manga violent, et c’est pour ça qu’il est catégorisé comme un Seinen.
Conclusion
Finalement, Übel Blatt reste une série solide qui continue de mériter les éloges qu’on lui donne. Si vous êtes capables de passer par-dessus la nudité et l’apparence juvénile (qui ne signifie pas nécessairement enfantine) de certains personnages, c’est une série que vous devez suivre si vous aimez la Dark Fantasy.
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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