
Ça y est, nous y sommes mes petits cocos, nous sommes à la fin de cette série qui aurait, selon moi, mérité plus de tomes. Ce n’est pas nous qui choisissons, mais soyons heureux d’avoir une fin, car très souvent des séries sont arrêtées sans que nous ayons droit à une conclusion acceptable. Les éditions Ki-oon nous ont offert les sept tomes en français de ce manga élaboré par Tsuyoshi Takaki, et votre Dieu Geek vous présente sa critique de cette finale. Est-elle à la hauteur de l’œuvre?
Heavenland et le choix impossible
Après un long chemin semé d’embûches et marqué par de nombreux combats, Chrome, Rock et Roue arrivent enfin à Heavenland, la cité idéale, où ils font la connaissance de D et R. La jeune fille va pouvoir leur demander de ressusciter oncle Zett, sans qui le voyage n’aurait jamais débuté. Toutefois, en échange, les deux dirigeants lui font une étrange proposition, et la demoiselle va devoir prendre la décision la plus importante de sa vie. Le périple de Roue et de Chrome touche à sa fin…
Un tome axé sur la réflexion
C’est le dernier volume, et je savais que celui-ci n’aurait pas beaucoup d’action. Même si ce manga nous a offert de belles scènes avec un visuel remarquable, je me doutais que l’auteur voudrait surtout livrer un message plus philosophique sur la nature humaine. Cette décision cruciale qui repose sur Roue, et qui concerne le destin de l’humanité, est une question que chacun d’entre nous pourrait se poser.
C’est aussi pour cette raison que je trouve que ce manga aurait gagné à continuer. Je trouvais intéressant qu’une humaine, qui n’est pas consciente des ravages causés par l’humanité, découvre peu à peu ce que son peuple a fait au monde. Le choix qui lui est offert arrive peut-être trop tôt dans l’histoire, et c’est pour cela que, dans ce septième tome, elle poursuit sa découverte du monde afin de se forger sa propre opinion.
Je vous laisse découvrir la décision qu’elle prendra face à l’avenir de l’humanité.
Un calme visuel maîtrisé
C’est le volume avec le moins d’action et, du même coup, celui au dessin le plus calme. Cela ne veut pas dire moins beau, bien au contraire. On nous offre plusieurs paysages différents, surtout lors des rencontres avec R et D. Comme dans les tomes précédents, le dessin demeure incroyable, et je peux dire sans hésiter que je suis devenu fan du style de Tsuyoshi Takaki. J’adore le côté brut du trait, ces coups de crayon qui rappellent le travail fait à la main.
Le design des personnages est également fabuleux, surtout lors d’une scène marquante qui nous montre l’évolution de Roue à travers le temps, jusqu’à ce qu’elle devienne une jeune femme.
Conclusion
En conclusion, même si plusieurs d’entre nous en auraient demandé plus, Heart Gear nous offre une excellente histoire profondément humaine, portée par de belles réflexions philosophiques. Je recommande cette série à toute personne qui s’intéresse, ne serait-ce qu’un peu, à l’intelligence artificielle. C’est une œuvre qui amène de grands questionnements sur l’humain et sa place dans le monde.
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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