Mes amis, je vous l’annonce ici : c’est l’avant-dernier article de cette série de Tsuyoshi Takaki qui se nomme Heart Gear. Si certains d’entre vous se disent : « Quoi!? Déjà!? » Eh bien oui, cette série ne comporte que sept tomes. Je dois vous dire que, même si je suis déçu, je comprends pourquoi. L’auteur aurait pu étirer le voyage de Roue et de Chrome sur plusieurs tomes, mais l’histoire serait devenue répétitive selon moi.
Cependant, plusieurs affirment que la série aurait été annulée par Shonen Jump et que l’auteur aurait aussi rencontré quelques problèmes de santé. Malgré tout, il semblerait que Tsuyoshi Takaki ait pu offrir une véritable fin à son œuvre, et les éditions Ki-oon nous proposent ce magnifique manga traduit en français. Je vous rappelle que Heart Gear est l’une de mes plus belles surprises de l’année 2025. Allons donc voir ensemble ce que cet avant-dernier tome a à nous offrir.

Chrome face à sa propre limite
Alors qu’il est sur le point d’être détruit par Kelaino, une adversaire à la force démesurée, vous savez, la Gear aux formes généreuses qui considère elle aussi ses courbes comme une armure, bref, vous me suivez? Chrome cède à son alter ego et déchaîne à son tour toute sa puissance. Seulement, une fois le petit groupe débarrassé de cet ennemi, c’est l’unité Donkey qui débarque.
Shiraha et ses compagnons ont pour mission d’escorter Roue jusqu’à Heavenland afin qu’elle puisse rencontrer D, l’un des dirigeants de la cité. Malheureusement, l’unité de répression commandée par la redoutable Wraith entre en scène. Oui, celle qui porte simplement un tablier et un haut d’armure… vous savez, celle qui exhibe sa nudité du bas-ventre à tout le monde sauf au lecteur. J’entends déjà plusieurs me dire : « Frank, c’est un robot! »
Je sais… mais un robot vachement sexy! Bref, pour elle, Roue doit mourir.

Action et philosophie
Mes amis, nous avons ici un manga rempli d’action, mais aussi porté par une philosophie vraiment intéressante. La première partie se concentre sur l’intervention du groupe Donkey et sur l’affrontement avec l’unité de répression, avec quelques surprises que je vous laisse découvrir. Une chose est certaine : Chrome en a plein les bras.
On y aborde des concepts fascinants comme le désir de mourir et celui de vaincre, à travers deux personnages que je préfère vous laisser rencontrer par vous-mêmes. Cette première portion est intense et excitante. D’un côté, Roue souhaite atteindre Heavenland afin de mettre fin aux conflits et, peut-être, trouver un moyen de ramener Zett. De l’autre, nous avons droit à trois duels incroyables, remplis de mentalités contradictoires et de confrontations autant physiques que psychologiques.
J’adore la façon dont cette histoire nous amène à réfléchir à des valeurs profondément humaines, et ce, dans un monde où les humains sont presque totalement absents.

Un visuel toujours aussi solide
Pour ce qui est du dessin, je ne veux pas vous jouer la même cassette depuis six tomes, mais il faut le dire : le visuel est incroyable. Les scènes de combat sont encore plus intenses et spectaculaires. Même si on parle uniquement de robots, le dessin demeure très sexy. Je cherche toujours à comprendre pourquoi un Gear de combat comme Wraith doit avoir des courbes aussi alléchantes, mais bon… c’est agréable pour l’œil.
Cela dit, le dessin ne se résume pas qu’au fan service. Il est travaillé, précis et efficace. Encore une fois, on retrouve beaucoup de fonds blancs, un élément qui me fatigue habituellement, mais qui, ici, fonctionne parfaitement et sert le récit.

Conclusion
Finalement, nous approchons de la fin de Heart Gear, une série qui aurait mérité davantage de tomes. Malheureusement, ce ne sera pas le cas. Cela dit, même à l’aube de sa conclusion, le manga demeure extrêmement solide, avec un visuel digne des plus grands mangaka et une histoire qui ne perd jamais de sa pertinence.

Merci à Interforum pour la copie du livre.

La note du Dieu Geek

Pour se procurer le manga, c’est ici.

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