Hymer 2000 est l’un de ces jeux qui est terriblement dur à décrire et à définir. Développé par doBell et édité par indienova, Hymer 200 est disponible depuis le 13 novembre dernier. Il s’agit d’un jeu de puzzle dans lequel vous devez interroger un ordinateur pour découvrir les secrets qu’il cache.

Ordi et philosophie
Au niveau de l’histoire, Hymer 2000 propose une aventure surprenante qui se déroule dans une mégalopole cyber-industrielle rongée par l’obsolescence. Le protagoniste, un technicien chargé de maintenir en vie les derniers serveurs biologiques de la ville, se retrouve entraîné dans une enquête aux ramifications politiques et philosophiques. Le scénario est construit autour de thèmes comme la mémoire collective, le poids de la technologie et la manière dont les sociétés décident ce qui doit être conservé ou oublié. Ce n’est pas un récit linéaire, et le jeu demande au joueur de s’impliquer, d’observer l’environnement et d’interpréter des fragments narratifs souvent livrés de manière cryptique.

Discussion par mots-clés
Sur le plan de la jouabilité, Hymer 2000 adopte une structure semi-ouverte mêlant exploration et puzzle. Les séquences d’exploration se déroulent dans un monde pixélisé représentant l’univers caché dans le système d’exploitation de l’ordinateur. Le monde se découvre petit à petit en trouvant des indices et des mots clés dans le programme de conversation du jeu. Hymer 2000 permet au joueur de discuter librement avec l’ordinateur, sans utilisation de phrases prédéfinies. C’est au joueur de cerner les bons mot clés qui permettront de découvrir de nouveaux indices et ainsi avancer dans le récit.

Des faces à trouver
La progression est frustrante et inégale. C’est un jeu qui mise l’entièreté de son expérience sur son narratif et sur la volonté du joueur à le découvrir via une série de discussions par mots-clés. C’est beaucoup demandé. Vous aurez aussi à trouver dans le monde des « faces » qui révéleront des secrets du récit. Ces faces sont essentiellement des éléments interactifs sur la map qui sont représentés par des images ressemblant vaguement à des visages sur des objets de tous les jours. Encore une fois, j’ai eu beaucoup de la difficulté à embarquer dans la proposition du jeu.

Conclusion
Ultimement, Hymer 2000 ne m’a pas convaincu. Si je peux apprécier la fonction de discussion intégrée qui fonctionne bien, ça n’arrive pas à sauver le reste de l’expérience. Si je ne doute pas que le jeu arrive à trouver son public (il faut bien des jeux pour tous types de joueur), je ne fais pas partie de ceux-ci. Pour moi Hymer 2000 reste une expérience à laquelle je ne risque pas de retourner.

Merci à indienova pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.