
Un univers gothique captivant
Bien que la série soit sortie en 2017 et que je n’aie pas encore vu l’adaptation animée — je sais, je suis un peu en retard! — personnellement, je viens tout juste de découvrir cet incroyable manga. Même si son univers s’éloigne totalement de mes lectures habituelles, notamment les séries situées à la cour impériale, j’ai été immédiatement surprise et captivée par son intrigue, la profondeur de ses personnages et l’ambiance unique qu’il dégage.
Dès les premières pages du deuxième tome, Mémoires de Vanitas parvient immédiatement à me convaincre : cette série brille par son équilibre rare entre mystère captivant, émotions intenses et esthétique visuelle saisissante. Jun Mochizuki poursuit ici son exploration de l’univers vampirique avec une précision remarquable, tout en approfondissant la relation, comment dire… fort complexe entre Vanitas et Noé! Dans le premier tome, on posait les bases de l’intrigue, mais cette suite commence à creuser les failles psychologiques de ses personnages, révélant autant leur humanité que leurs contradictions. On en apprend davantage sur notre mystérieux vampire et le gardien des Mémoires, mais également sur ce monde vampirique et les secrets qu’il renferme. Une série qui s’annonce particulièrement captivante à mon avis!

Personnages en évolution
Ce que j’apprécie particulièrement dans ce tome, c’est la manière dont Jun Mochizuki mêle habilement humour et gravité. Vanitas reste, bien évidemment, ce personnage excentrique, charismatique et profondément imprévisible qui me fascine à chacune des planches du manga. Mais derrière cette façade flamboyante, on découvre peu à peu sa vulnérabilité et ses doutes, ainsi que les cicatrices laissées par un passé complexe et douloureux. Ces fragilités rendent son personnage beaucoup plus humain et touchant à mes yeux. Chaque geste, chaque réplique de Vanitas, même lorsqu’ils sont empreints de son humour ou de sa provocation habituelle, nous laisse parfois percevoir les tensions et les blessures qu’il tente de cacher. Et c’est justement cette subtilité qui fait que sa présence me captive tout au long du tome.
Je trouve que Noé, quant à lui, gagne réellement en profondeur dans cette suite. Ses certitudes sont mises à l’épreuve, ses émotions se dévoilent davantage, et sa manière d’interagir avec Vanitas devient de plus en plus intrigante. Leur relation oscille constamment entre complicité, conflit et une fascination mutuelle — même si, au début, il semblait vraiment détester notre gardien des Mémoires. Cela me captive du début à la fin, et ce, malgré les quelque 200 pages du manga! Je trouve même que cette évolution subtile est incroyablement efficace : elle enrichit non seulement le caractère de Noé, mais elle rend aussi leur duo encore plus vivant et dynamique à suivre. Chaque interaction, chaque moment partagé entre eux me donne irrésistiblement envie de tourner les pages pour découvrir comment leur relation va continuer à évoluer.

Entre contexte historique précis et illustrations détaillées
L’intrigue médicale et surnaturelle autour du livre de Vanitas et des vampires « corrompus » se développe par ailleurs avec plus de tension. Les mystères se multiplient, et chaque rencontre ou révélation ajoute une nouvelle couche de complexité à l’histoire. J’ai été particulièrement impressionné par la manière dont le suspense est entretenu : chaque information livrée semble à la fois éclairer et embrouiller le lecteur, ce qui crée une lecture à la fois fluide et captivante. Même si, je dois l’avouer, j’ai été parfois un peu perdue et confuse à certains passages, tout finit par s’assembler au fil de la lecture. On parvient alors à saisir pleinement la complexité des aventures de ce duo incroyable, et c’est justement cette construction progressive qui rend la série si captivante à suivre.
Graphiquement, ce deuxième tome ne me déçoit absolument pas! Les planches de Mochizuki sont toujours aussi détaillés, avec une attention toute particulière portée aux expressions des personnages et à l’atmosphère gothique de Paris. Chaque décor est somptueux, et les jeux d’ombre et de lumière viennent sublimer l’intensité de chaque scène. Quant au design des vampires, il continue de me fasciner par sa variété et son originalité, renforçant encore davantage mon immersion dans cet univers à la fois élégant, mystérieux et légèrement inquiétant.
Jusqu’à présent, je dirais donc que Les Mémoires de Vanitas est une série d’exception, tant par la richesse de son histoire que par la qualité époustouflante de son visuel. Les deux premiers tomes — et je suis convaincue que cette tendance se poursuivra — réussissent habilement à combiner une intrigue captivante, des personnages profonds et un graphisme somptueux.

Une série à ne pas manquer
En résumé, ce deuxième tome de Mémoires de Vanitas m’a tout autant plu que le premier. Il parvient à construire des personnages réalistes et attachants, à enrichir l’univers déjà complexe introduit dans le premier tome, et à maintenir un équilibre subtil entre action, mystère et émotions. Chaque page est une promesse de surprises et de révélations, et je suis impatiente de découvrir la suite de cette série avec notre charmant duo!
Je dirais même que ce tome augmente énormément mon attachement pour Vanitas et Noé! Et je dois dire que j’adore vraiment la façon dont Mochizuki mélange le gothique, l’humour et la tension dramatique. Je trouve même que jusqu’à présent, le duo principal s’annonce être l’un des plus fascinants que j’aie vus dans un manga récemment. Chaque rebondissement, chaque révélation, me donne envie de continuer immédiatement la lecture du prochain tome. C’est donc ce que je vous invite à faire : plonger dans ce deuxième tome avant de me retrouver pour la critique du troisième. Je vous souhaite une excellente lecture et beaucoup de plaisir à suivre les aventures fascinantes de Vanitas et Noé!

Merci à Interforum pour la copie du manga.

Queen Kate 💜
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