
Le concept du jeu de la mort est souvent utilisé dans la culture japonaise contemporaine. On n’a qu’à penser à Mirai Nikki de Sakae Esuno, Darwin’s Game de FLIPFLOPs ou, un classique, Battle Royale. Voilà que Gege Akutami décide d’intégrer ce concept dans son œuvre Jujutsu Kaisen, avec le rituel lancé par notre vilain aux mille noms, qu’on appelle maintenant par son plus vieux nom, Kenjaku. Celui-ci lance Traque meurtrière.
Votre Franky Boy a été un peu déçu, au départ, de voir où l’auteur voulait aller avec ce concept. Je vous l’avoue : je suis entré de reculons dans ce tome 18. Je vous rappelle que la série est traduite en français par Ki-oon et que vous pouvez la trouver dans votre librairie préférée. Bref, allons voir cette fameuse Traque meurtrière.
Un objectif simple : trouver l’Ange pour libérer Gojo
Après une courte entrevue au Pavillon des étoiles mortes, deux équipes sont formées pour faire face à la situation : Yuki et Choso resteront pour protéger Tengen, tandis que les autres participeront à la Traque meurtrière.
L’objectif est clair : trouver une joueuse, l’Ange, capable d’effacer tous les pouvoirs… et donc de libérer Satoru !
Mais avant ça, Yuji, Megumi et Panda reçoivent une mission particulière : retrouver et convaincre Kinji Hakari, l’élève de terminale suspendu pour avoir enfreint les règles de l’exorcisme, de se joindre au combat.
Un jeu de la mort plus logique que prévu
Ce jeu de la mort commence finalement à faire plus de sens dans l’univers, étant donné que Kenjaku, aussi connu sous le nom de Noritoshi Kamo, mais pas le jeune étudiant de Kyoto, plutôt son ancêtre, qui contrôle le corps de Geto… Ça commence à entrer, n’est-ce pas ? Je suis certain que Gege Akutami rit de notre gueule avec ça.
Bref, Kenjaku utilise ce rituel pour forcer une accumulation massive d’énergie occulte, afin d’obliger Tengen à fusionner avec le monde pour créer une nouvelle ère où tout le monde pourrait utiliser l’énergie occulte.
Même si Yuji ferait tout pour éviter d’y participer, son lien avec Sukuna l’y force. L’auteur nous plonge donc dans ce jeu qui, honnêtement, m’emballe plus que je ne le pensais. Ce n’est que l’introduction de l’arc, et je sens qu’on va en avoir pour notre argent.
Autre fait étrange : ce rituel fait apparaître une tonne de nouveaux personnages. Kenjaku a ouvert une porte qui a permis à plusieurs vieilles entités de se réincarner, tandis que d’autres ont éveillé leur pouvoir occulte. C’est un peu bizarre d’amener autant de nouveaux venus sortis de nulle part à ce moment de l’histoire, mais malgré tout, c’est bien amené.
Un tome plus calme… mais intriguant
On a un tome plutôt calme si on le compare au précédent et à la quête de Maki. Si vous ne savez pas de quoi je parle, c’est que vous n’avez pas lu le tome 17 et… vous n’avez rien à faire ici.
Dans le tome 18, on est davantage dans l’infiltration, alors que le trio doit rencontrer un étudiant expulsé de l’école de Tokyo. Les raisons de son renvoi sont floues, et le gars gère carrément un “fight club”.
Visuellement, on a quelques bonnes scènes d’action, mais c’est surtout un tome rempli de dialogues et de narration, notamment quand on survole l’un des nouveaux personnages : l’avocat Hiromi Higuruma.
Ce personnage m’intrigue énormément, et j’ai vraiment l’impression qu’Akutami veut nous raconter une autre histoire à travers lui.
En conclusion
Finalement, ce jeu de la mort ne semble pas être là juste pour le style. Mais c’est vraiment l’arrivée de tous ces personnages qui sortent un peu de nulle part qui me dérange. Heureusement, Hiromi Higuruma a attiré mon attention… et j’espère que ce ne sera pas un feu de paille. À suivre!
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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