
Le premier tome de DC Vampires : World War V est sorti le 17 juin 2025 au prix de 38,95 $. Il s’agit de la suite de la trilogie DC Vampires et fait partie du DC Elseworlds. Ce volume, qui regroupe les six premiers chapitres pour un total de 208 pages, est une création de Matthew Rosenberg et Otto Schmidt. Il est édité par DC, publié en français par Urban Comics et distribué au Québec par La Boîte de Diffusion.

Un monde au bord du gouffre
La Terre est au bord du gouffre : un long hiver s’abat sur le monde. Les Green Lanterns ne sont plus en mesure d’aider l’humanité face à la reine vampire Barbara Gordon. Les plus grands héros sont morts ou portés disparus, la Ligue est morte et enterrée ! Hélas, une fragile trêve entre humains et vampires persiste, mais elle est menacée par une rébellion menée par le jeune Damian Wayne, lui-même devenu vampire.
Dans ce premier tome, vous ne verrez pas comment l’humanité en est arrivée là, mais plutôt de quel côté la guerre, ou plutôt la nouvelle guerre, va basculer. Un troisième protagoniste viendra semer le trouble, de nouveaux personnages périront, et une intrigue centrée sur un enfant lié à une prophétie constituera le fil conducteur.
Il est recommandé d’avoir lu DC Vampires si votre objectif est de comprendre les origines du récit. Toutefois, au-delà de cela, DC Vampires n’est pas strictement indispensable pour apprécier World War V.

Vampires : un plaisir coupable assumé
Quoi de mieux que des histoires hors route mettant en scène des zombies ? Des vampires ! Vous le savez, je déteste plus que tout les morts-vivants… mais ce que j’adore par-dessus tout, ce sont les suceurs de sang. Que ce soit dans les films ou dans les jeux vidéo, je suis toujours heureux de suivre un média qui en traite. Donc, que l’histoire de DC Vampires s’inscrive dans cette vibe lui donne déjà un énorme avantage à mes yeux, et sûrement aux yeux de bien d’autres.
Mais comment passer par-dessus l’introduction d’un troisième joueur incorporé à la toute fin du récit ? Wow. J’ai capoté, et j’en redemande. La trame principale, qui tourne autour d’un enfant nouvellement né, est également super intrigante et se révélera liée à ce mystérieux troisième protagoniste dans cette grande guerre qui tarde à éclater.
Le fait que l’histoire mette de l’avant des héros qui ne sont pas ceux que l’on retrouve habituellement dans les récits de DC est aussi un véritable plus.

Un style visuel parfait pour l’horreur
Le dessin ne plaira pas à tout le monde, mais il est parfait pour ce type d’histoire. Les vampires en arrière-plan sont souvent représentés de façon plus « gribouillée », ce qui ajoute une touche d’horreur très efficace. Si vous avez déjà lu Blade: Red Band, le style s’en rapproche beaucoup, mais ici, l’histoire est bien meilleure et l’action est réellement au rendez-vous, ce qui manquait cruellement dans le titre de Marvel.
Nous sommes dans l’univers du DC Elseworlds, ce qui signifie que plusieurs héros n’arborent pas leur design traditionnel. Cela pourrait déplaire à certains, mais pour moi, cela apporte un vent de nouveauté qui fait du bien.

Une excellente entrée en matière pour cette nouvelle guerre
Je donne un 9 sur 10 au premier tome de DC Vampires : World War V. Pour pleinement apprécier cette lecture, il faut aimer les vampires , ou du moins avoir un faible pour les univers sombres, désespérés et remplis de tension. Avoir lu la série DC Vampires permet d’en saisir encore mieux les enjeux et les clins d’œil, mais ce n’est absolument pas obligatoire. Le récit se tient très bien par lui-même et offre suffisamment de repères pour embarquer sans se perdre.
Le dessin, quant à lui, est parfaitement adapté à l’atmosphère du tome : sombre, nerveux, parfois presque chaotique, mais toujours au service du ton horrifique et de l’intensité de l’action. L’essayer, c’est l’adopter, surtout si vous aimez les relectures alternatives des grands héros de DC.
En bref, ce premier tome lance World War V avec force, créativité et personnalité. Si les vampires sont votre tasse de sang… foncez.
Merci à La Boîte de Diffusion pour la copie du livre.

Pour se procurer le livre, c’est ici.


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