
Résumé
Un homme. Le chat de son ex. Un jeu télévisé sadique où leur survie dépend de leur capacité à tuer avec style. . En un éclair, chaque construction humaine érigée sur Terre s’effondre, créant un gigantesque donjon : un labyrinthe infernal de 18 niveaux remplis de pièges, de monstres et de butins. Seulement quelques survivants osent s’aventurer à l’intérieur, mais une fois que vous y pénétrez, impossible d’en ressortir. Vous n’avez que quelques jours pour trouver l’escalier vers le niveau suivant ou c’est game over.. Dans ce jeu, ce n’est ni votre force ni votre dextérité qui vous aidera à survivre, mais votre popularité et votre nombre de vues. Ils l’appellent Dungeon Crawler World. Mais pour Carl, c’est tout sauf un jeu.
Introduction
Dungeon Crawler Carl – Tome 1 est l’un de ces romans qui réussit à prendre un concept mille fois vu, le donjon, les étages, les monstres, le leveling et à le réinventer avec une personnalité explosive. Ce premier tome, écrit avec une énergie étonnante, mélange humour noir, action continue et un duo absolument irrésistible. Il frappe fort dès les premières pages et impose un ton unique : irrévérencieux, nerveux, mais aussi étonnamment touchant.
Une ambiance déjantée parfaitement maîtrisée
Le roman plonge tête première dans le chaos, et pourtant, tout reste cohérent. L’auteur maîtrise parfaitement le rythme : un équilibre entre tension, horreur légère, moments absurdes et situations complètement imprévisibles. La destruction soudaine de la Terre donne le ton : c’est brutal, choquant… mais traité avec un humour tellement bien dosé qu’on ne décroche plus.
Les étages du donjon sont construits comme de véritables mini-histoires. Chacun amène une mécanique différente, des règles tordues et des adversaires improbables. Cette variété est l’une des forces du livre, offrant constamment de la nouveauté sans jamais perdre le lecteur.
Carl et Donut : un duo légendaire
Carl est un survivant malgré lui, extrêmement humain, paumé, sarcastique, mais déterminé. Ce n’est pas un héros classique : c’est justement ce qui le rend attachant.
Et puis il y a Donut, probablement l’un des meilleurs personnages félins jamais écrits dans un roman de fantasy/SF. Snob, dramatique, brillante, exigeante… mais toujours loyalement aux côtés de Carl, pour le meilleur comme pour le pire.
Leurs interactions créent un équilibre parfait : le sérieux et la survie d’un côté, le comique et la folie de l’autre.
Un système de jeu clair, amusant et addictif
Le roman adopte les codes du LitRPG tout en restant accessible. Les statistiques, compétences et objets sont intégrés avec humour, sans jamais devenir lourds. Le système devient même un moteur narratif essentiel : on comprend comment Carl progresse, pourquoi certaines décisions sont cruciales, et comment la stratégie s’installe progressivement.
C’est addictif, logique et surtout très bien intégré au récit.
Un tome introductif presque parfait
Avec son atmosphère unique, son humour décapant, son duo mémorable et son rythme infernal, ce premier tome pose d’emblée les bases d’une série explosive. Le seul reproche possible : certaines scènes vont tellement vite qu’on aimerait parfois souffler un peu plus longtemps. Mais honnêtement, cette frénésie fait partie du charme.
Verdict
Dungeon Crawler Carl – Tome 1 est une entrée en matière exceptionnelle. À la fois drôle, intense, surprenant et bourré de personnalité, ce roman offre une expérience originale qui se démarque clairement dans le paysage du LitRPG.
Merci à Interforum pour la copie du roman.

Pour se procurer le roman, c’est ici.


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