
Le troisième tome de La Lame du Samouraï est sorti le 25 octobre 2024 et provient des éditions Omaké Books. Pour le territoire du Québec, c’est Interforum qui s’occupe de la distribution. Ce deuxième tome compte un total de 168 pages et couvre les chapitres 9 à 12. Il s’agit toujours d’une œuvre de Taku Noguchi et Tatsuhito Yamamoto, et la série se conclura en cinq tomes.
Un sabre affûté, mais une histoire qui peine à trancher
Jusqu’à maintenant, le manga que Nota Bene, le célèbre youtubeur français, vante haut et fort, n’arrivait pas à me convaincre à 100 %. Ce n’est pas mauvais, loin de là, mais je ne ressors ni surpris ni réellement conquis par ma lecture.
On y suit Gendayu Iwakura, un samouraï possédant une botte secrète inspirée d’un coq de combat. À la suite d’une dernière mission racontée dans le premier tome, Gendayu hérite d’une école de samouraïs et profite d’une retraite paisible en donnant des leçons de maniement du sabre. Hélas, sa réputation légendaire attire sans cesse de nouveaux adversaires désireux de le défier en duel.
Ce tome ne présente pas encore de véritable trame narrative continue. Pour le moment, il propose plutôt des histoires complètes tous les deux chapitres, tout en glissant quelques éléments de continuité qui se recoupent subtilement au fil du récit.
L’exactitude historique ne fait pas tout
Nota Bene vante que tout ce qui touche à l’époque des samouraïs est fidèlement représenté, et j’ose croire qu’il a raison, compte tenu de la direction thématique de sa chaîne YouTube. Je dois aussi admettre être d’accord avec lui : l’ensemble semble effectivement très authentique et historiquement juste.
Mais au-delà de cet aspect, c’est malheureusement le seul point positif que je retire de l’histoire.
Le manga souffre d’un manque d’intensité : il peine à créer une véritable excitation avant les combats, et l’intrigue semble s’essouffler. Après ce troisième tome, je m’interroge sincèrement sur la réelle importance et la pertinence de cette série dans le paysage actuel du manga.
Un dessin soigné, mais inégal
Le dessin est agréable à l’œil, mais laisse place à quelques améliorations par moments. On trouve d’ailleurs en librairie de nombreux mangas proposant une meilleure histoire, sans nécessairement provenir de grands noms du shōnen.
Ce n’est pas que le manga soit laid, loin de là, mais une fois en main, on remarque que certains fonds noirs semblent réalisés à la hâte, que les personnages manquent parfois de distinction visuelle, et que plusieurs détails artistiques auraient pu bénéficier d’un travail plus soigné.
Une série qui peine à garder le lecteur engagé
Je donne un 6 sur 10 à ce troisième tome. La Lame du Samouraï a beaucoup de mal à me garder captivé. La fin laisse entrevoir que le quatrième et avant-dernier tome pourrait être plus réussi, mais j’ai peur que la conclusion se termine en queue de poisson.
Il reste toutefois une marge d’amélioration, et j’accorde encore une dernière chance à ce manga de m’impressionner avec la suite.
Merci à Interforum pour la copie du manga.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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