Alors que Call of Duty: Black Ops 7 s’apprête à envahir les consoles et PC du monde entier, certains joueurs malins ont déjà trouvé une manière d’y accéder avant tout le monde. Non, il ne s’agit pas d’un piratage ni d’un accès anticipé officiel mais bien d’un petit stratagème baptisé « l’astuce de la Nouvelle-Zélande ». Décryptage d’une méthode devenue un véritable rituel dans la communauté Call of Duty.

Une question de fuseau horaire

L’idée repose sur un simple détail : la Nouvelle-Zélande est l’un des premiers pays au monde à passer à une nouvelle journée. Lorsqu’il est encore le 14 novembre au Canada, il est déjà le 15 novembre en Nouvelle-Zélande date officielle du lancement mondial du jeu.

Résultat : en faisant croire à sa console ou à son compte qu’on se trouve au pays des kiwis, il devient possible de débloquer le jeu plusieurs heures avant tout le monde. Cette méthode n’est pas nouvelle : elle avait déjà été utilisée pour Modern Warfare II ou encore Starfield. Mais avec Black Ops 7, la manœuvre connaît un regain de popularité sur les réseaux sociaux.

Comment fonctionne l’astuce ?

Sur console, la manipulation est relativement simple :

• Il suffit d’aller dans les paramètres de la console (PS5 ou Xbox Series) ;
• De changer la région et la langue vers “Nouvelle-Zélande” ;
• Puis de relancer la console.

Si tout se passe bien, le système détecte que l’on se trouve dans un fuseau horaire déjà arrivé à la date de sortie officielle, et autorise alors le lancement du jeu.

Sur PC, les choses sont un peu plus floues. Vous pouvez tenter de modifier la région de votre compte Battle.net ou Steam, voire fuseau horaire Windows, mais le résultat n’est pas garanti. Dans la plupart des cas, les serveurs d’Activision vérifient la localisation réelle ou la zone d’achat, ce qui peut bloquer l’accès anticipé.

Un accès anticipé officieux

Il faut bien comprendre que cette “astuce” n’a rien d’officiel. Activision n’a jamais reconnu ni validé cette méthode, et certains sites spécialisés comme PC Gamer ou GamesRadar rappellent que le studio n’offre aucun accès anticipé officiel pour Black Ops 7.

En clair : ceux qui réussissent à jouer plus tôt le font par le biais d’un contournement des paramètres de région. Ce n’est pas illégal, mais ce n’est pas non plus approuvé par l’éditeur. Dans de rares cas, des utilisateurs affirment avoir rencontré des problèmes de connexion ou de synchronisation de profil après avoir utilisé cette méthode.

Un risque à considérer

Changer la région de sa console ne présente pas de danger majeur, mais certains effets secondaires peuvent apparaître. Sur PlayStation par exemple, le PlayStation Store se mettra à afficher les prix en dollars néo-zélandais, ce qui peut perturber vos prochains achats. De plus, toute modification de région peut influencer les mises à jour automatiques ou les services liés au PSN ou Xbox Live.

Les risques restent minimes, mais Activision pourrait, en théorie, restreindre l’accès ou appliquer un correctif si la pratique devient trop répandue.

Un petit goût d’avance

En pratique, cette astuce permet de jouer entre 16 et 20 heures avant la sortie officielle selon votre fuseau horaire. Pour beaucoup, c’est un simple moyen de satisfaire l’impatience avant le lancement mondial. Pour d’autres, c’est une tradition : chaque nouvel épisode de Call of Duty voit émerger sa vague de “joueurs néo-zélandais” d’un soir.

En conclusion

L’astuce de la Nouvelle-Zélande pour Black Ops 7 illustre parfaitement la passion et la créativité des joueurs. Elle permet de grappiller quelques heures de jeu en avance sans tricher véritablement, mais en jouant avec les fuseaux horaires du globe.

Si vous décidez de tenter l’expérience, faites-le en connaissance de cause : les serveurs, les mises à jour ou la progression pourraient ne pas être parfaitement stables avant le lancement officiel. Pour le reste, c’est une petite parenthèse de malice dans un univers où chaque minute compte avant de replonger dans le chaos de la guerre froide.