Dreamout est un jeu d’aventure développé par le studio Game Dynasty, basé entre Copenhague et Istanbul. Sorti sur Xbox le 21 octobre 2025, j’ai eu la chance de tester ce petit dungeon crawler indépendant qui rappellera sans aucun doute les vieux Zelda pour ses puzzles et ses mécaniques de combat.
Vous incarnez un alpaga alcolique qui part à l’aventure pour venir en aide aux habitants de son village en accomplissant diverses quêtes. Ce qui semble, au premier regard, être un jeu mignon destiné aux enfants cache en réalité beaucoup plus de profondeur. On y retrouve des références à la pop culture, un ton d’humour parfois décalé, un langage un peu cru et même quelques blagues bien placées qui feront sourire les joueurs plus âgés.

Gameplay
Côté gameplay, Dreamout ne réinvente pas la roue, mais propose une formule simple, efficace et accessible à tous. Les contrôles se résument à quelques actions : se déplacer, esquiver, prendre, attaquer et changer de chapeau.
Car oui, l’un des éléments centraux du jeu réside dans la collection de chapeaux. Malheureusement, ceux-ci n’apportent aucun bonus particulier, ce qui limite un peu leur intérêt. On aurait aimé que chaque couvre-chef offre un pouvoir ou une statistique différente pour diversifier le gameplay.

L’exploration reste agréable, bien que le jeu souffre d’un manque d’indicateurs : pas de carte, pas de journal de quêtes, ni même de repères clairs pour savoir où aller. Il faut donc prêter attention aux dialogues et mémoriser les informations données par les personnages. Cela peut sembler frustrant, mais cela encourage aussi une approche plus attentive.
Les énigmes reposent souvent sur des mécaniques classiques: poser des boîtes sur des interrupteurs, utiliser des bombes pour ouvrir un passage ou activer des portails pour progresser. Le tout reste accessible et constitue une bonne introduction au genre, surtout pour les joueurs plus jeunes ou les curieux.

Graphisme et son
Visuellement, Dreamout adopte un style cartoon coloré et charmant. Les décors sont simples mais cohérents, avec une direction artistique qui respire la bonne humeur. Le jeu reste agréable à l’œil si l’on apprécie les univers légers et fantaisistes. Côté audio, c’est plus mitigé: les effets sonores sont corrects, mais la bande-son manque de personnalité et devient vite oubliable.

Conclusion
Dreamout est un petit dungeon crawler sans prétention qui rappelle les vieux Zelda. Malgré une écriture parfois trop mature pour son apparence enfantine, il propose une aventure amusante et accessible. Idéal pour découvrir le genre sans se prendre la tête, le titre reste une expérience sympathique, disponible à petit prix sur toutes les plateformes.

Merci à Valkyrie Initiative pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.