Le jeu Asfalia : Panique au Manoir est sorti sur PC le 14 janvier 2024 et sur Nintendo Switch le 30 octobre 2025. C’est d’ailleurs de cette version Nintendo Switch que nous allons discuter aujourd’hui.
Pour ceux qui ne le savent pas, il s’agit d’une suite indirecte du jeu Asfalia : Le Volcan Furax, que j’ai déjà couvert sur le site web de G Pour Geek. Ce jeu, de type point-and-click, est développé et édité par Funtomata. Entièrement doublé en français, il s’adresse principalement à un jeune public. Ce deuxième volet est vendu au prix de 19,99 $.

Une aventure lumineuse au cœur d’un monde mystérieux
Dans Asfalia : Panique au Manoir, on suit l’aventure de Charlie, un jeune garçon qui, lors d’un après-midi paisible, joue avec ses quatre chiots dans le parc. Une tempête soudaine vient perturber ce moment calme : effrayés, les chiots s’enfuient dans la forêt. Charlie les poursuit et se retrouve entraîné dans un monde parallèle étrange, celui d’Asfalia, où les lois sont différentes et où l’inquiétude et l’émerveillement se côtoient.

Dans cet univers onirique, Charlie fait la rencontre de Lily, une petite flamme née d’une étoile tombée. Ensemble, ils explorent un vaste manoir aux recoins mystérieux, peuplé de personnages hauts en couleur et d’énigmes à résoudre. Leur objectif : retrouver les chiots disparus et ramener la lumière dans ce monde dont les étoiles semblent s’être éteintes. Ils traversent des pièces aux décors variés, échangent avec des habitants qui ont leurs propres petites histoires, dénichent des indices et débloquent des secrets qui tissent peu à peu l’intrigue.

Le récit joue sur le contraste entre l’inquiétude, le manoir, l’ombre qui rôde, la disparition des chiots, et la douceur de la découverte, des rencontres et des puzzles accessibles. L’ambiance évoque un conte pour enfants, où la peur est moins forte que la curiosité et le courage. Charlie et Lily avancent ensemble, pas à pas, jusqu’à ce que chaque chiot soit retrouvé et que la lumière revienne dans Asfalia.

Un conte d’Halloween tout en douceur
Tout comme dans le premier jeu (Le Volcan Furax), Charlie fait la rencontre de plusieurs personnages uniques, chacun apportant sa propre touche à l’aventure. L’histoire, quant à elle, guide constamment le joueur, ce qui est tout à fait cohérent puisqu’il s’agit avant tout d’un jeu destiné aux enfants plutôt qu’aux adultes.

La narration du récit est soignée et, encore une fois, l’histoire parvient à tirer son épingle du jeu en racontant habilement le conte d’Asfalia. Porté par un doublage de grande qualité, le titre réussit à recréer une atmosphère à la fois mystérieuse et réconfortante.

Tout comme son prédécesseur, Asfalia : Panique au Manoir propose une aventure à la thématique spooky, sans jamais chercher à effrayer les plus jeunes. Le jeu trouve ainsi le juste équilibre entre frissons et douceur, arrivant à point nommé pour la saison de l’Halloween.

Une jouabilité simple et intuitive
Tout comme le premier jeu, Asfalia : Panique au Manoir reprend la formule du point-and-click. Le joueur est donc invité à se promener, à explorer les environnements et à interagir avec divers éléments pour progresser dans l’histoire. Il est possible d’obtenir de l’aide grâce aux personnages rencontrés ou encore aux pensées de Charlie, qui orientent souvent le joueur vers la bonne direction.

La prise en main est simple : un joystick permet de contrôler les déplacements de Charlie, tandis que le second sert à exécuter les actions ou donner des ordres. C’est intuitif et accessible, parfaitement adapté au jeune public visé.

À noter toutefois qu’il peut arriver, dans certaines zones, que le curseur ne se déplace pas librement. Il s’agit sans doute d’un léger problème technique, probablement déjà corrigé ou en voie de l’être grâce à une mise à jour de lancement.

Une ambiance visuelle et sonore parfaite pour l’Halloween
Porté par sa direction artistique soignée, que ce soit à travers ses graphismes colorés ou sa trame sonore immersive, Asfalia : Panique au Manoir parvient à captiver les plus jeunes joueurs. Le titre n’a rien d’effrayant, mais réussit à transmettre, de plusieurs façons, une ambiance d’Halloween douce et amusante, parfaitement adaptée à son public cible.

Chaque décor regorge de petits détails visuels qui renforcent l’univers d’Asfalia, tandis que la musique et les effets sonores accompagnent avec justesse les moments de tension ou de découverte. L’ensemble crée une atmosphère chaleureuse et légèrement mystérieuse, idéale pour initier les enfants à un univers “spooky” sans jamais tomber dans la peur.

J’ai personnellement trouvé ce second volet plus abouti que le précédent, notamment dans sa mise en scène et sa cohérence d’ensemble. Je lui attribue donc la note de 8,5 sur 10.

Merci à Funtomata Inc pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.