
Le manga signé Ichi Yukishiro, à la fois au scénario et au dessin, est publié en français chez Komikku. Paru le 18 avril 2025 au prix de 14,95 $, il plonge les lecteurs dans un univers mêlant aventure et fantasy, où se côtoient mondes imaginaires, magie et quêtes épiques.
Résumé
Une fissure apparaît sur la tête-squelettique de Dodo, ce qui trouble Eve, la petite sorcière. À côté de ce drame naissant, le nain Molda et sa petite-fille Rutile, venus remettre une nouvelle demande, font face à une menace qu’ils étaient loin de voir venir….
Un début de tome apaisant
Ce cinquième tome s’ouvre sur une atmosphère calme et réconfortante, contrastant avec la fin bouleversante du volume précédent. Après les émotions fortes vécues lors du tome 4, cette promenade en ville avec Rutile offre un moment de répit bienvenu. Ce passage permet de retrouver une certaine douceur dans la narration et de renforcer les liens entre les personnages. L’auteur profite de cette accalmie pour recentrer l’histoire sur le quotidien et les émotions simples d’Eve, avant de replonger dans des enjeux plus sombres.
Une tournure plus sombre et des combats intenses
Très vite, le ton change et le récit prend une direction plus dramatique. Les combats gagnent en intensité et en violence, donnant un souffle nouveau à la série. Ce virage plus mature s’accorde parfaitement à l’évolution du personnage d’Eve, désormais plus puissante, plus sûre d’elle, mais toujours profondément humaine. On ressent que la jeune sorcière a grandi et que ses expériences passées la marquent de plus en plus. Ichi Yukishiro explore avec justesse le poids de la magie, de la responsabilité et de la peur de perdre ceux qu’on aime.
Une nouvelle dragonne fascinante
Le cœur du tome repose sans conteste sur l’introduction de la sixième fille de Dodo, une dragonne au tempérament fort et au design splendide. Sa chimie avec Eve est instantanée : les deux partagent un lien sincère, mélange de complicité et de respect mutuel. À travers cette relation, l’auteur réussit à maintenir un équilibre subtil entre la noirceur du récit et la chaleur émotionnelle qui caractérise la série depuis ses débuts. Ce duo apporte une énergie nouvelle et rafraîchissante, tout en ouvrant la voie à de futurs développements prometteurs.
Des dessins toujours sublimes
Visuellement, L’Enfant du Dragon Fantôme reste à un niveau artistique exceptionnel. Ichi Yukishiro livre des planches d’une grande richesse, que ce soit dans les scènes calmes du village ou les affrontements magiques. Les dragons sont toujours aussi majestueux, les décors regorgent de détails, et les expressions des personnages transmettent une grande justesse émotionnelle.
Un retour à la source du manga
Après cette montée en tension, le récit retrouve progressivement son ton d’origine, plus lumineux et empreint d’humanité. Cette alternance entre ombre et lumière fait toute la force de la série. Elle rappelle que, malgré les dangers et la tristesse, L’Enfant du Dragon Fantôme reste avant tout une histoire sur la compassion, la famille et la coexistence. Cette boucle narrative donne au tome une belle cohérence et renforce la dimension émotionnelle du voyage d’Eve.
Conclusion
Ce cinquième volume confirme la grande qualité de la série. Plus sombre, plus mature, mais toujours fidèle à son âme, il mêle avec finesse émotions, action et émerveillement visuel. La relation entre Eve et la nouvelle dragonne apporte une fraîcheur bienvenue, et les dessins continuent de nous émerveiller page après page.
Un tome aussi beau qu’émouvant, qui réussit à faire évoluer son univers tout en restant fidèle à ce qui fait son charme : la douceur, la magie et l’humanité.
Merci à Interforum pour la copie du manga.

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