Développé et édité par IceGrim Softworks, MOONY: Black_Lotus est un jeu d’aventure baigné dans une atmosphère mystérieuse, où la musique occupe une place centrale et enveloppe chaque instant de jeu.

Gameplay
Dans MOONY: Black_Lotus, un élément se démarque immédiatement : il n’y a ni dialogue, ni véritable histoire racontée. Tout repose sur l’ambiance visuelle et sonore. Le jeu mise avant tout sur l’image, la musique et la lumière, offrant une expérience presque contemplative.

Vous incarnez un jeune garçon semblant prisonnier d’un rêve, un rêve où le monde prend des allures post-apocalyptiques. À travers plusieurs univers, vous devrez surmonter de nombreux obstacles, affronter des ombres menaçantes et résoudre une série d’énigmes. Certaines sont assez simples, tandis que d’autres demandent un peu plus de réflexion.

De petites orbes lumineuses sont disséminées un peu partout pour vous aider à progresser dans votre aventure. Vous explorerez ainsi divers environnements, tous ravagés par les ombres, qui ajoutent une touche de mystère et de mélancolie à l’ensemble. Le jeu se déroule de gauche à droite, avec une structure très linéaire qui accompagne naturellement cette progression et renforce son côté poétique.

Une narration hors de l’ordinaire
Il n’est ici nullement question de dialogue ni de narrateur. Vous vivez MOONY: Black_Lotus à travers ce qu’il exprime le mieux : l’image, la lumière et la musique. Ce n’est pas une approche à laquelle je suis habitué, mais elle fonctionne étonnamment bien. L’expérience de jeu se ressent entièrement à travers ces éléments sensoriels, sans qu’un mot ne soit prononcé.

Au début, j’étais plutôt sceptique, mais j’ai rapidement compris qu’il fallait se laisser porter par la musique pour réellement apprécier l’aventure. Elle guide chaque émotion, chaque moment, et devient la véritable voix du jeu.

Graphismes et son
Avec ses graphismes au style artistique affirmé, le jeu est visuellement très réussi. Certes, il ne regorge pas de détails, mais l’harmonie des couleurs, la richesse des décors et la fluidité des animations suffisent à créer une ambiance à la fois poétique et envoûtante.

Il y a peu de sons dans le jeu. Certes, vous entendrez le personnage marcher, le déplacement des créatures ou encore quelques effets spéciaux, mais ce sont les trames sonores qui volent véritablement la vedette. Elles sont tout simplement incroyables… Magnifique serait même le mot juste.

Interprétée par un orchestre, la musique porte toute l’émotion du jeu. Même si l’on n’est pas nécessairement amateur de ce style musical, elle parvient à nous bercer, à nous transporter et à faire naître de réels sentiments au fil de l’aventure. J’aurais d’ailleurs aimé connaître le nom de l’orchestre derrière cette performance, car j’aurais sans hésiter mis leur travail de l’avant tant leur contribution est remarquable

Conclusion
Je n’ai tout simplement pas le choix d’attribuer une excellente note à ce jeu. Même si le gameplay ne dure qu’environ trois heures, ce que je trouve relativement court, j’ai vraiment apprécié mon expérience, surtout parce que je me suis laissé complètement bercer par la musique.

On ressent clairement le travail et l’implication que les développeurs ont investis dans le jeu. Sincèrement, même à 23,49 $ CAD, plus taxes, sur Steam, je n’hésiterais pas une seconde à me le procurer. J’espère vivement qu’il sera un jour disponible sur console, afin que le plus grand nombre puisse apprécier ce véritable chef-d’œuvre.

Merci a IceGrim Softworks pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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Avatar de Frank The Simgeek

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