
Monster Hunter Stories : un autre regard sur les monstres
Je ne m’attendais pas à accrocher autant. Monster Hunter Stories, c’est le genre de spin-off qui pourrait passer sous le radar, surtout quand on connaît la série principale pour ses chasses intenses et ses mécaniques exigeantes. Mais ici, on change de registre : on ne traque pas les monstres, on les adopte. Et franchement, ça fait du bien.
Une aventure qui prend son temps
On incarne un jeune Rider dans le village de Hakum, où les monstres ne sont pas des cibles, mais des compagnons. Dès les premières minutes, j’ai senti que le jeu voulait me raconter une histoire plus douce, plus accessible. Le Fléau Noir, cette corruption qui menace le monde, sert de toile de fond à une quête initiatique pleine de rencontres et de découvertes. Ce n’est pas un scénario qui va bouleverser le genre, mais il est sincère, bien rythmé, et surtout, il m’a donné envie de continuer.
Navirou, le félin bavard qui nous accompagne, m’a d’abord fait lever les yeux au ciel… avant de me faire sourire régulièrement. Il a ce côté mascotte un peu lourd mais jamais méchante, et il apporte une légèreté bienvenue.

Visuellement, ça fait le job
Le style cell-shading fonctionne bien. C’est coloré, vivant, et même si on sent que le jeu vient de la 3DS, le remaster est propre. Sur PS5, j’ai eu quelques ralentissements mineurs, mais rien qui gâche l’expérience. Ce n’est pas un jeu qui cherche à impressionner techniquement, mais il a une vraie identité visuelle. Et ça, c’est précieux.

Un système de combat simple, mais pas idiot
Le triangle stratégique (technique > rapide > puissante) m’a rappelé les bons vieux systèmes de JRPG. C’est facile à comprendre, mais il y a assez de subtilités pour ne pas s’ennuyer. Les affrontements contre les boss demandent un peu de réflexion, surtout quand on commence à combiner les compétences de nos “Monsties”.
Et parlons en, des “Monsties”. La chasse aux œufs, l’élevage, la personnalisation… j’ai passé des heures à explorer des tanières juste pour trouver LE bon œuf. C’est addictif, et ça m’a rappelé mes sessions de farming dans Pokémon, mais avec une touche Monster Hunter bien à lui.

Une vraie bouffée d’air
Ce que j’ai aimé, c’est que Monster Hunter Stories ne cherche pas à être plus que ce qu’il est. Il ne complexifie pas inutilement ses mécaniques, il ne surcharge pas son interface, et il ne me demande pas de lire des tutoriels de 20 pages pour comprendre comment jouer. C’est fluide, agréable, et surtout, reposant.
En tant que joueur habitué aux systèmes plus costauds, j’ai trouvé ça rafraîchissant. C’est le genre de jeu que je peux lancer en fin de journée, sans pression, juste pour le plaisir de progresser, de collectionner, et de me balader dans un monde coloré.

Verdict : une belle surprise
Ce Monster Hunter, c’est un jeu qui m’a surpris par sa tendresse et sa générosité. Il ne révolutionne rien, mais il fait tout avec cœur. Si tu cherches un RPG accessible, avec une ambiance chaleureuse et une bonne dose de collection de monstres, foncez. Et si tu es déjà fan de Monster Hunter, tu verras l’univers sous un angle nouveau plus doux, plus complice, mais tout aussi passionnant.

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