Le jeu Disgaea 7 Complete est sorti le 25 juillet 2025 sur PlayStation 4, PlayStation 5 et Nintendo Switch. Aujourd’hui, je vous parle toutefois de sa version Nintendo Switch 2, lancée le 10 octobre 2025. Il s’agit d’un JRPG tactique développé et édité par Nippon Ichi Software. Le jeu est offert au prix de 89,99 $ et propose une traduction française, ainsi qu’un doublage anglais.

Un retour en force pour la série
Disgaea 7 fait suite au sixième opus, qui, rappelons-le, s’était fait démolir par la presse et les joueurs. Il est important de le mentionner, puisque le septième épisode est initialement sorti en 2023, et ici, je vous parle de sa version complète. Le sept a déjà fait ses preuves, et je peux même vous affirmer qu’il a réussi à regagner le cœur des fans après la déception du sixième volet.

Par contre, même si je vous parle de tout cela, Disgaea 7 Complete est pour moi mon premier Disgaea. Ce que je peux également vous confirmer, c’est que chaque opus raconte une histoire différente. Bien que tout se déroule dans le même univers, avec plusieurs références entre les jeux, vous pourrez parfaitement comprendre le récit de cet épisode sans avoir joué aux précédents volets d’une série qui remonte à l’époque de la PlayStation 2.

Un voyage au cœur du Hinomoto démoniaque
Disgaea 7 plonge le joueur dans le monde du Netherworld de Hinomoto, un royaume démoniaque inspiré du Japon féodal, où les traditions guerrières ont été remplacées par la décadence et l’apathie. L’histoire suit Fuji, un samouraï démon cynique et allergique à l’empathie, qui se retrouve malgré lui entraîné dans une rébellion contre le régime autoritaire qui gouverne Hinomoto. À ses côtés, on retrouve Piririka, une jeune otaku venue d’un autre monde, fascinée par la culture des bushido et déterminée à restaurer l’honneur perdu des samouraïs.

Au fil de leur périple, Fuji et Piririka croisent une galerie de personnages hauts en couleur, chacun possédant ses propres motivations, ambitions et secrets. Ensemble, ils devront affronter les seigneurs démoniaques qui contrôlent les différentes régions du Netherworld. Le récit aborde des thèmes comme la loyauté, la quête d’identité et le choc entre idéaux et réalité.

L’univers de Disgaea 7 mêle habilement fantaisie sombre et humour absurde, typiques de la série. Entre batailles épiques, dialogues excentriques et situations loufoques, l’histoire offre une aventure riche en rebondissements tout en explorant la culture et les valeurs du monde démoniaque d’Hinomoto.

Un récit vivant, malgré une mise en scène minimaliste
L’histoire reste solide, mais je dois avouer quelque chose : les cinématiques sous forme de visual novel ne me fascinent pas vraiment. Heureusement, la présence d’un doublage complet vient rehausser l’expérience. Les voix choisies sont excellentes et rappellent celles d’un anime japonais, ce qui donne un vrai plus à la narration. Je sais que ce style est courant dans les JRPG, mais j’aurais tout de même aimé voir de véritables cinématiques animées pour donner plus de dynamisme à certains passages.

L’humour et l’attachement aux personnages sont omniprésents dans Disgaea 7. Le récit réserve également quelques belles surprises, ce qui rend l’aventure encore plus plaisante, même en l’absence de scènes cinématiques traditionnelles.

La stratégie au cœur des combats
Disgaea 7 est un JRPG tactique, où chaque niveau est divisé en plusieurs étapes. Pour progresser, vous devrez vaincre ennemis et boss tout en accomplissant diverses missions. Au départ, vous commencez avec aucun héros sur le terrain, qu’il faudra invoquer au bon moment, et chaque déplacement ou action demande réflexion stratégique. Le jeu propose une grande variété de personnages : des héros spécialisés dans le combat rapproché, d’autres dans les armes à distance ou la magie, pour un total de 45 classes. Comme dans tout JRPG tactique classique, vous pouvez choisir d’attaquer, de vous défendre ou d’utiliser des attaques spéciales, avec même la possibilité d’activer le mode Berserk.

Une mécanique emblématique est celle des Géo Effets, des surfaces colorées nécessitant des cristaux pour être activées. Vous pouvez les assembler ou les détruire, et ils apportent des bonus ou malus à vous ou à vos ennemis, ajoutant une dimension stratégique essentielle. Vous pouvez aussi soulever ennemis ou objets pour les lancer, permettant de repousser des adversaires, de créer des barrières ou des escaliers, et ainsi exploiter le terrain à votre avantage. Comprendre ces mécaniques est la clé pour progresser efficacement dans le jeu.

Enfin, un hub central est disponible pour vous permettre de vous équiper, de recruter des héros, de soulever des objets et bien d’autres actions. Il devient donc important de compléter les missions secondaires dans les niveaux et de ramasser les coffres, afin de faciliter vos activités et votre progression dans le hub.

Un style visuel unique et coloré
La qualité visuelle de Disgaea 7 mise sur un contraste entre violence légère et côté mignon, avec un style chibi pour les personnages. Certes, le jeu ne propose pas les graphismes les plus réalistes, mais il reste coloré et bien animé, surtout pour le style qu’il souhaite transmettre. Certaines créatures paraissent parfois moins vivantes, et certains doublages semblent répétitifs, mais l’ensemble reste cohérent avec l’univers décalé de la série.

Les niveaux sont variés, même si certains motifs se répètent d’un niveau à l’autre. Comptez environ 30 heures pour terminer l’histoire principale, mais l’exploration complète et la recherche de tous les secrets peuvent facilement vous occuper plus de 100 heures, fidèle à la tradition des Disgaea.

Bande-son et performance technique
La trame sonore de Disgaea 7 est agréable et reprend le meilleur des compositions habituelles des JRPG, sans toutefois révolutionner le genre. J’ai été particulièrement impressionné par le doublage anglais, qui est de très bonne qualité et apporte une vraie immersion, surtout que le jeu ne propose pas de base vocale intégrale comme certains titres du genre.

Côté optimisation, le jeu tourne plutôt très bien. Je n’ai constaté aucune chute de FPS, même en mode portable, et les combats restent fluides. En revanche, j’ai rencontré deux crashs qui ont fait perdre ma progression à un moment donné, heureusement, j’étais seulement au deuxième chapitre.

Faut-il se lancer dans Disgaea 7 ?
Si vous avez déjà terminé le jeu, je dirais que cela ne vaut pas forcément la peine de le reprendre, sauf si vous êtes un grand fan de la franchise. En revanche, si vous n’avez jamais joué à Disgaea ou si vous aviez hésité à essayer le septième opus par peur d’être déçu après le sixième, voici votre chance : il n’est jamais trop tard pour se lancer dans Disgaea 7 !

Merci à Nippon Ichi Software pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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