
Je ne crois plus avoir besoin de vous présenter cette licence, mais pour les moins connaisseurs, Battlefield, développé par DICE, est un jeu de guerre à la première personne proposant de vastes cartes, un grand nombre de joueurs, un système de classes, de la destruction et des véhicules en tout genre.
Cette licence, souvent comparée à d’autres jeux et longtemps considérée comme le principal rival de Call of Duty, a connu de nombreux hauts et bas au fil des années. Depuis la sortie du premier opus en 2001, Battlefield a su nous transporter à travers différentes époques et conflits : de la Première Guerre mondiale à la Seconde, du Vietnam jusqu’aux temps modernes, et même dans le futur.
Dans ce tout nouveau jeu sorti le 10 octobre 2025, nous sommes de retour en temps modernes, dans une guerre fictive opposant l’OTAN à la Pax Armata, une armée privée internationale, sur des champs de bataille à travers le monde.
Gameplay
Battlefield est enfin de retour, et les fans seront ravis de replonger dans cette franchise trop longtemps négligée ces dernières années. Le gameplay revient à un rythme un peu plus lent que celui de 2042 : sauter, courir, plonger ou glisser vous pénalise d’avantage, donc fini les “corner jumps” et les “bunny hoppers”.
Les sensations de tir sont très agréables, avec un bon niveau d’apprentissage différent pour chaque arme. Malgré cela, on note que les snipers restent encore trop faciles à utiliser à mon goût, ce qui rend certaines parties frustrantes à cause de nombreux joueurs qui campent loin sans réellement aider leur équipe. Il n’y a toujours pas d’effet de suppression sur les joueurs : même touché, un sniper ou autre peut rester parfaitement concentré sur sa cible, ce qui gâche un peu l’équilibre des combats.
Côté véhicules, la conduite est plaisante, même si plusieurs cartes sont trop petites, rendant leur utilisation parfois difficile. Pour le pilotage d’avions ou d’hélicoptères, il vous faudra certainement ajuster vos commandes et pratiquer un peu, car certains joueurs risquent d’éprouver de la difficulté. Dommage qu’il n’y ait aucun mode d’entraînement, mis à part un champ de tir fermé. Vous pourrez toutefois passer par Portal pour trouver des modes communautaires créés pour s’exercer.

Les classes font également leur retour
Assaut, qui porte bien son nom, permet de capturer les drapeaux plus vite et de faire réapparaître les membres de son escouade plus rapidement, tout en ayant accès à la radio de réapparition.
Ingénieur, spécialisé dans la destruction et la réparation de véhicules.
Support, pour soigner et ravitailler en munitions.
Recon, pour repérer les ennemis et couvrir à longue distance.
Pour ceux qui n’ont jamais joué à un Battlefield, le jeu offre un bon équilibre entre arcade et réalisme : ni trop simple, ni trop complexe, mais il faudra clairement adapter votre façon de jouer. Le travail d’équipe est essentiel donc rester groupé. Réfléchir avant d’attaquer, et savoir quand défendre font toute la différence.

Campagne solo
Le scénario est assez classique, avec un niveau d’écriture plutôt faible et des personnages vite oubliables. Dommage, car après à peine cinq heures et quelques missions, c’est déjà terminé. Les dialogues sont souvent maladroits, les personnages parlent trop, et les tentatives d’humour tombent souvent à plat, ce qui casse l’immersion.
Heureusement, certaines scènes épiques rattrapent le tout grâce à des graphismes superbes, des effets visuels et sonores impressionnants ce qui en fait une vraie force du jeu.

Technique
Le moteur du jeu est impeccable : les explosions, la destruction, les effets de lumière, le son des armes, véhicules et explosions frappent les tympans comme si vous y étiez ! Le tout offre un spectacle visuel et sonore bluffant, que ce soit en solo ou en multijoueur.
La bande-son est correcte, avec quelques bons remixes du thème principal de Battlefield et d’autres morceaux agréables à écouter en combat. Pour l’instant, je n’ai rencontré aucun bug majeur en jeu, seulement quelques soucis mineurs dans les menus. Les temps de chargement sont étonnamment rapides.

Un point m’a tout de même déçu : avec neuf cartes au lancement, deux seulement rappellent les grandes maps emblématiques de la série. Les autres, de taille petite à moyenne, sont souvent trop étroites pour 64 joueurs, sans parler des véhicules qui deviennent presque inutiles.
Autre problème : la classe Ingénieur dispose de trois roquettes et trois mines dès le départ, et jusqu’à six avec un certain bonus donc beaucoup trop pour 64 joueurs, rendant les vhicules presque inutilisable. On note aussi une zone de vol trop restreinte pour les véhicules aériens, rendant les manœuvres d’évitement presque impossibles.

Conclusion
Il reste du chemin à parcourir avant de retrouver le niveau que la franchise a déjà atteint par le passé, mais Battlefield 6 demeure un très bon épisode ! La majorité des défauts que j’ai relevés sont facilement corrigeables, et le jeu vient tout juste de sortir, donc je reste très satisfait et même agréablement surpris.
Le mode Battle Royale ne m’attire pas spécialement, mais je lui jetterai un œil à sa sortie fin octobre. J’ai été déçu de constater que Portal n’est toujours pas accessible directement sur Xbox : il faut passer par un PC ou un mobile pour créer ses modes, avant de les retrouver sur console. L’éditeur, disponible uniquement sur PC, est assez complexe et j’aurais aimé avoir un outil plus accessible, comme ceux de Halo, Far Cry ou Arma.
Sur une note finale, je recommande vivement ce Battlefield aussi bien aux fans de longue date qu’aux nouveaux joueurs. On se retrouve sur le champ de bataille !

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


Laisser un commentaire