
Le deuxième tome de La Lame du Samouraï est sorti le 9 août 2024 et provient des éditions Omaké Books. Pour le territoire du Québec, c’est Interforum qui s’occupe de la distribution. Ce deuxième tome compte un total de 188 pages et couvre les chapitres 5 à 8. Il s’agit toujours d’une œuvre de Taku Noguchi et Tatsuhito Yamamoto.
Une suite qui change de ton
J’avais donné une note de 7,8 sur 10 au premier tome pour sa fin, qui semblait nous diriger vers une histoire de trahison et une grande bataille entre clans. En effet, Gendayû Iwakura avait reçu une mission qu’il a accomplie sans effort, et à la fin de l’histoire, notre personnage se retrouve avec un dojo, une épouse et la possibilité d’adopter un jeune enfant. Bref, la vie de Gendayû Iwakura ressemble alors au rêve absolu.
Le deuxième tome prend toutefois une direction différente, comme si chaque chapitre avait été écrit pour se boucler en une cinquantaine de pages, à l’exception du dernier, centré sur une quête de vengeance pour récupérer son fils kidnappé. Oui, nous suivons toujours Gendayû Iwakura et sa botte secrète, mais au-delà de cela, j’ai beaucoup de mal à situer la trame principale. C’est probablement le plus gros reproche que je fais à ce manga.
Des récits bien ficelés, mais peu de combats
Car au-delà de cela, chaque mini-récit est très bien écrit. Cela me fait vraiment penser à des œuvres comme Pineapple Army ou encore Valkyrie Apocalypse : Lü Bu. On a véritablement l’impression de voir le personnage évoluer tout en résolvant différents conflits. Toutefois, en huit chapitres, nous n’avons eu droit qu’à une dizaine de pages de combats de samouraïs. Le personnage principal ne perd pas de temps et ne parvient tout simplement pas à trouver un adversaire à sa hauteur.
Sachez que c’est ma propre déduction, car rien n’est formulé de cette façon dans le tome.
Un dessin riche et immersif
Par contre, le tome est superbement dessiné et très détaillé. On ressent véritablement l’époque du Japon à travers les illustrations, que ce soit par les environnements ou encore les nombreuses tenues traditionnelles. Je n’oserais pas trop parler des traditions, car elles ne sont pas totalement mises de côté, mais elles sont abordées de façon assez légère, notamment en ce qui concerne l’art du sabre.
Mais le dessin en soi est l’un des plus beaux et réalistes que j’ai eu la chance de voir dans un manga. Le travail artistique accompli de ce côté est clairement impressionnant.
Une bonne lecture, malgré une trame floue
Vous l’avez peut-être compris, j’ai apprécié ce deuxième tome, mais je me retrouve continuellement à chercher le fil conducteur moi-même. On réalise rapidement qu’une trame principale existe, mais elle n’est pas clairement définie.
Je lui attribue donc la note de 7,2 sur 10 : ce n’est pas un tome exceptionnel, mais cela reste une lecture agréable et solide.
Merci à Interforum pour la copie du manga.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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