Un animé qui ne fait pas dans la demi-mesure
Enfin! L’animé du simulcast d’automne que j’attendais avec impatience est arrivé sur Crunchyroll ce 3 octobre dernier et je dois dire que je ne suis pas déçue! Déjà, May I Ask for One Final Thing? est produit par les studios Liden Films Kyoto Studio (Call of the Night, Berserk) — avec Deko Akao (Noragami) à l’écriture et Kazuya Sakamoto (Clannad) à la direction —, je m’attendais donc à une excellente série et les deux premiers épisodes ont parfaitement su répondre à mes attentes… et même bien au-delà. Pour ceux qui ne le connaissent pas, sachez que l’animé est basé sur le light novel japonais écrit par Nana Ōtori et illustré par Satsuki en 2018. Il fut ensuite adapté en manga en 2019, et cette année, le titre franchit une nouvelle étape avec sa version animée! Et pour les amateurs de doublage : oui, il est bel et bien disponible en anglais et en français, même si ma critique repose sur la VOSTFR. 

La série commence donc sans détours : Scarlett, fille du duc Vandimion assiste à un bal de la haute société avec son fiancé Kyle von Paristan, le deuxième prince du royaume de Paristan. Dès lors, ce dernier annonce la fin de leur fiançailles en l’accusant d’être une vilaine et une intimidatrice envers les autres, puis présente à tous « l’amour de sa vie », une autre jeune femme dont on ignore tout pour le moment! Après avoir été maltraitée par le prince depuis sa plus jeune enfance, ne pouvant réagir à ses humiliations constantes, cette annonce déclenche une réaction de fureur chez Scarlett qui décide alors d’étaler toute sa rage contre son ancien fiancé et tous les autres convives de la soirée! Eh oui, elle leur fait subir la raclée du siècle, sans se préoccuper le moins du monde des répercussions… Mais, que va-t-il advenir de cette fille de duc, privée du soutien d’une famille suffisamment puissante pour influencer son destin? Vous devrez, tout comme moi, écouter les épisodes afin de le découvrir!

Une héroïne prête à tout : la force de Scarlett
Dès les premières minutes de la série, on découvre une Scarlett qui, malgré son rang de noblesse, se trouve à posséder une très grande force… et un sacré penchant pour infliger des coups de poings, soit-dit en passant! Elle a même reçu le surnom de « Mad Dog Princess » dans son enfance dû à son tempérament violent — et la scène du bal marquera les esprits, ravivant chez chacun le souvenir de ce surnom désormais indissociable de sa réputation.

C’est également une héroïne perçue comme étant dénuée d’émotion, dissimulant ses sentiments derrière une façade neutre pour se protéger elle-même (et sa famille) de toute douleur supplémentaire. Une « Ice Rose » si on se fit à ceux qui l’ont connu — puisqu’elle est aussi inexpressive que magnifique! Toutefois, la fin de ses fiançailles marque un tournant décisif dans sa vie : elle est enfin délivrée de l’emprise de cet infâme tyran! Que décidera-t-elle alors pour son avenir? Ce qui est certain, c’est que ce ne sera certainement pas de tout repos.

Entre comédie et drame : un ton surprenant
Pour ma part, je trouve que ce contraste entre violence et élégance vestimentaire confère à l’animé une atmosphère complètement originale, alternant entre brutalité et raffinement. Ce mélange inattendu de sang et de comédie fonctionne à merveille, créant un ton unique qui surprend autant qu’il captive. On y retrouve une énergie délicieusement décalée, magnifiquement orchestrée! 

Ici, l’immense désir de vengeance de notre héroïne, contenu pendant tant d’années, finit par éclater : quiconque se mettra en travers de sa route en paiera le prix fort, croyez-moi! Mais rassurez-vous, l’animé ne se limite pas à une succession de scènes violentes. Des instants d’humour viennent habilement contrebalancer l’intensité dramatique, apportant un équilibre savoureux qui rend l’ensemble aussi captivant qu’amusant. C’est un vrai régal de constater comment le récit parvient à jongler avec légèreté et tension sans jamais perdre son rythme! Il ne reste qu’à voir si la tendance se maintiendra pour tous les épisodes à venir.

Personnages secondaires : alliés, rivaux et caricatures
Dans May I Ask for One Final Thing?, les personnages secondaires semblent avoir une importance tout aussi marquée que nos protagonistes! Déjà, avec les deux premiers épisodes, on s’aperçoit rapidement que chacun d’eux a une influence sur les personnages principaux, mais également sur le déroulement du récit. Qu’il s’agisse d’alliés, de rivaux ou même de figures plus ambiguës, chacun d’entre eux contribue à enrichir la narration en ajoutant une couche supplémentaire de tension, d’humour ou même de drame! Cela donne l’impression d’un univers plus vivant, où chaque rôle, même secondaire, a sa raison d’être et participe à la progression de l’intrigue. 

Cette mise en valeur des personnages secondaires est d’ailleurs l’un des points forts de l’animé, car elle permet d’éviter un récit trop centré sur l’héroïne comme on a l’habitude de voir dans les séries de comédie ou de romance. Je trouve que cela ajoute un souffle de variété rafraîchissant, tant dans les dialogues que dans les retournements de situation. Chaque personnage influence les protagonistes dans leur émotions et même leur actions, on ne sait donc jamais réellement à quoi s’attendre comme rebondissements! C’est donc une belle force de l’animé, qui parvient à nous tenir en haleine tout au long des épisodes — du moins pour les deux premiers, jusqu’ici. 

L’animation et le style visuel : efficacité ou classicisme?
Évidemment, tout comme les illustrations sont importantes dans un manga/light novel, le visuel l’est tout autant pour un animé! Et dans celui-ci, on voit qu’il ne cherche pas à révolutionner le genre, mais il parvient tout de même à tirer parti d’un style clair et efficace. Vous verrez, le « character design » reste relativement classique certes, mais en cela, il reste fidèle à l’esprit du light novel et du manga. C’est aussi précisément cette sobriété qui permet de mettre en valeur les contrastes entre les scènes de violence crue et les instants plus légers. 

De plus, je trouve que l’animation, sans être spectaculaire, reste soigneusement pensé et mis en scène, renforçant ainsi l’impact des moments clés — qu’il s’agisse des affrontements brutaux ou des passages humoristiques. Finalement, on pourrait dire que la série opte pour un classicisme bien maîtrisé, mais toujours suffisamment expressif pour porter l’histoire et parvenir à nous captiver.

Une adaptation fidèle au light novel?
Dans l’ensemble, l’animé reste fidèle à l’esprit du light novel en reprenant les grandes lignes de l’intrigue ainsi que la personnalité, comment dire, très marquée de notre héroïne! De plus, les scènes clés, notamment l’annonce de la rupture de fiançailles et les débordements de violence qui s’ensuivent, sont adaptées de manière assez proche du matériau d’origine. Je pense donc que les fans des versions écrites seront pleinement satisfaits de cette adaptation, à condition, bien entendu, que la série reste fidèle au récit original! 

Cela dit, il existe toujours, selon moi, un petit fossé entre les dessins originaux et leur rendu à l’écran. Bien que les illustrations originales dans May I Ask for One Final Thing? soient déjà magnifiques, l’animation permet d’accentuer davantage certaines oppositions — par exemple entre l’élégance raffinée des décors ou des costumes et la brutalité des affrontements —, ce qui apporte une dimension visuelle que le texte seul ne pouvait suggérer avec autant de force! En ce sens, l’adaptation parvient bel et bien à rester loyale au récit tout en enrichissant l’expérience, offrant une écoute à la fois fidèle et plus percutante.

Deux premiers épisodes prometteurs, mais la suite?
Dans l’ensemble, May I Ask for One Final Thing? a réussi à parfaitement me combler jusqu’à présent! La série se révèle être une adaptation fidèle et très intéressante du light novel/manga original. On sent bien que l’équilibre entre scènes de violence et instants humoristiques crée un ton unique, alors que l’animation, bien que classique, reste très bien soignée et met efficacement en valeur les moments clés! Même les personnages secondaires, loin d’être anecdotiques, enrichissent la narration et nous maintiennent constamment en haleine grâce à leur influence sur les protagonistes et, bien sûr, sur les rebondissements du récit. 

Ainsi, si la série continue de s’appuyer sur le récit original et de développer ses personnages avec la même justesse que dans les deux premiers épisodes, les amateurs du roman et du manga auront toutes les raisons d’être ravis! Et rassurez-vous, même sans connaître les versions écrites, ce simulcast d’automne vous réserve une agréable surprise: l’animé parvient à allier habilement fidélité, humour, action et tension, offrant à tous une expérience aussi captivante que divertissante. Reste maintenant à observer comment l’intrigue évoluera dans les prochains épisodes et si cette dynamique unique saura se maintenir sur la durée. Mais j’ai bon espoir d’être entièrement satisfaite par l’ensemble!

Queen Kate 💜

Pour écouter la série, c’est ici.

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