Un petit jeu « cozy »
Border Town est un petit jeu solo développé par GoHoGames avec les édition 2P Games (Tiny Book Shop, Raining City Millions, Banner of Conquest) ! Sorti sur Steam le 11 septembre dernier au prix de 19,49$ CND, ce jeu indépendant nous offre de découvrir la vie dans une ville frontalière en pleine expansion. Attention! Il n’est toutefois pas disponible en français, je l’ai donc testé en anglais… Ainsi, entre gestion, exploration et interactions sociales, il cherche à plonger les joueurs dans une atmosphère à la fois réaliste et empreinte de tension. Mais au-delà de son concept original, qu’a-t-il réellement à offrir ?

Nous nous réveillons donc dans un village pratiquement détruit par l’invasion d’orcs, avec absolument aucun souvenir, outre notre nom ! La ville est complètement déserte — les villageois ont fui pour se rebâtir ailleurs —, outre un vieux monsieur ayant espoir de revigorer cette cité autrefois paradisiaque ! Ce monsieur nous aide alors à naviguer dans ce monde fantaisiste et nous guide dans notre tentative de survie et de reconstruction.

Gameplay et mécaniques : ce qui fonctionne (ou non)
Border Town combine des éléments de gestion urbaine et d’interactions sociales. En tant que joueur — et presque maire —,  nous devons prendre des décisions qui influencent l’équilibre de la ville, tant au niveau économique que politique ! En explorant ce monde ouvert, nous discutons avec différents personnages qui apportent chacun des éléments plus ou moins importants dans le récit (nourriture, quêtes, entraînements, etc.). Il faut toutefois bien gérer sa faim, son énergie et sa santé, sans quoi nous mourrons…

C’est un jeu très tranquille et répétitif, puisque vous devez faire les quêtes, interagir avec les NPC et développer le village en débloquant des schémas de construction et en récoltant ou transformant des matériaux spécifiques. Après quelques heures de jeu, il est facile malheureusement de finir par s’ennuyer, mais si vous aimez les petits jeu comme Stardew Valley ou Animal Crossing, cela peut vous divertir pendant un certain moment… mais il ne faut pas s’attendre à un si gros jeu !

Toutefois, les mouvements sont quelque peu saccadés, et le personnage bouge de tous les sens, mais ne peut que regarder à gauche ou à droite, ce qui brise l’immersion lorsque l’on se promène et rend difficile parfois de bien « viser » les ennemis lors des combats.

Interface et prise en main
Avant même d’entrer dans le jeu, vous avez le choix entre différents niveaux de difficultés pour le jeu, chacun ayant des particularités rendant le tout plus challenging ou plus simple, selon votre désir ! Je trouve que c’est un bel avantage pour un jeu de ce genre. Nous avons également énormément de choix de personnalisation du personnage en début de jeu: une panoplie de choix d’yeux, de cheveux, de bouches et différentes couleurs pour chacun des choix ! Certains allant jusqu’à une quarantaine, ce qui est énorme pour un petit jeu indépendant comme Border Town.

Je dois aussi avouer qu’au départ, il est un peu difficile de s’y retrouver dans ce monde et de connaitre les différentes touches, mais la base reste le WASD et le E pour interagir, donc à partir de là, il est possible de bien y jouer. De plus, le vieux monsieur du départ sert un peu de tutoriel en vous expliquant que faire et comment faire, il ne faut donc que suivre les instructions ! Les quêtes s’affichent alors à droite de l’écran jusqu’à ce que vous les ayez accomplis. 

Malheureusement, un problème de traduction survient pour quelques-unes de ces quêtes, où il devient impossible de lire (et de comprendre) ce que nous devons faire. J’ai pu m’en sortir en allant voir le vieux monsieur du départ afin qu’il m’informe de l’endroit où je devais aller ou bien des matériaux à récupérer, par exemple, mais il m’a fallu un petit moment pour penser à aller le voir, car la première fois que c’est arrivé, je me promenais un peu n’importe où dans le village en récoltant du matériaux et en cherchant un point d’exclamation ou d’interrogation, mais en vain… 

Par contre, la carte est assez grande (mais pas énorme non plus) et il est possible de s’y promener facilement grâce à des portails que nous débloquons lors des explorations, ce qui me plait grandement, car je n’aime pas trop à avoir à marcher pendant cinq minutes pour retourner voir un personnage en particulier, déjà que le jeu peu sembler long par moment ! Et dans le village principal, il est, entre autres, possible de faire de la récolte, de combattre des ennemis, de fabriquer des armes et de l’équipement et de recruter des villageois d’ailleurs pour les faire travailler et participer au développement de ce dernier. Il y a donc diverses tâches et expériences à réaliser, ce qui est quand même plaisant au final.

Conclusion : pour qui est fait Border Town ?
Au final, Border Town est un jeu qui aurait un bon potentiel s’il était mieux développer, et qui s’adresse avant tout aux amateurs d’expériences indépendantes originales et aux curieux qui aiment explorer des univers fantaisistes. Ses limites techniques et de gameplay en freineront certains, mais pour les joueurs prêts à pardonner ses imperfections, il offre une plongée atypique dans un monde rarement représenté dans le jeu vidéo. J’ai tout de même aimé les quelques heures que j’ai passées sur le jeu, mais le côté répétitif m’empêche de m’y consacrer davantage puisque j’ai l’impression d’avoir tout explorer ou tenter… 

Donc, si vous désirez vous détendre sur un petit jeu indépendant, Border Town saura vous divertir pendant une ou deux journées, mais je doute que votre durée de jeu excède cela ! À vous de voir si vous voulez dépenser près de 20$ pour une expérience de quelques heures, ou bien attendre un spécial qui en vaudrait la peine, car c’est tout de même un beau petit jeu « cozy » pour décrocher un peu et mettre son cerveau à off pendant un petit moment !

Merci à GoHoGames et 2P Games pour la copie du jeu!

Queen Kate 💜

Pour vous le procurer, c’est ici.

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