
La saison commence avec un bon vieux saut temporel. L’équipe est propulsée en 1931 à New York, avec une mission claire : empêcher les Chronicoms des extraterrestres froids comme l’hiver à Val-d’Or de modifier l’histoire et d’éliminer le S.H.I.E.L.D. avant même sa création. Pour ça, nos agents doivent voyager à travers différentes époques, de la Prohibition aux années 80, en passant par les débuts du S.H.I.E.L.D. et même des réalités alternatives. Chaque épisode devient une aventure à part entière, avec des décors, des costumes et même des génériques adaptés à l’époque. C’est franchement bien foutu.
Voyages temporels et nouveaux alliés
Le retour de Coulson, sous forme de LMD (Life Model Decoy), ajoute une couche de complexité. Il est conscient d’être une copie, mais il garde l’esprit et l’humour du vrai Coulson. Ce dilemme identitaire est bien exploité, surtout dans les moments où il se demande s’il est encore “lui”. May, de son côté, développe une capacité étrange à ressentir les émotions des autres, ce qui la rend plus vulnérable, mais aussi plus humaine.
Un des gros plaisirs de cette saison, c’est le retour de Daniel Sousa, un personnage tiré de Agent Carter. Il s’intègre super bien à l’équipe, et sa dynamique avec Daisy est surprenante et touchante. D’ailleurs, Daisy prend encore plus de place cette saison, avec un arc personnel qui la pousse à réfléchir à son rôle, son héritage, et même à sa famille notamment avec l’arrivée de sa sœur Kora, qui vient tout chambouler.
Drames, révélations et épisodes marquants
Fitz, lui, est absent pendant une bonne partie de la saison, ce qui crée un mystère autour de ses intentions. Quand il revient dans les derniers épisodes, c’est pour livrer un plan bien ficelé qui permet à l’équipe de sauver le monde… encore une fois. Sa réunion avec Simmons est un des moments les plus émouvants de la série, surtout avec la révélation de leur fille, Alya. Oui, ça tire sur la corde sensible, mais ça marche.
Côté méchants, c’est un peu moins fort. Les Chronicoms manquent de charisme, et Nathaniel Malick, qui veut redistribuer les pouvoirs Inhumains à sa sauce, est plus agaçant que menaçant. Mais la série compense avec des épisodes concepts vraiment solides. Mention spéciale à “As I Have Always Been”, un épisode en boucle temporelle réalisé par Elizabeth Henstridge (Simmons elle-même), qui est probablement le meilleur de toute la série.
Une conclusion douce-amère mais réussie
La finale est douce-amère. Chaque personnage trouve sa place : Mack dirige le S.H.I.E.L.D., Daisy part explorer l’espace, May enseigne à l’Académie, Yo-Yo continue sur le terrain, et Coulson… prend un moment pour lui, à bord de Lola. C’est pas une fin explosive, mais c’est une fin juste. On sent que les scénaristes ont voulu offrir à chaque agent une sortie digne, sans trop de fracas, mais avec beaucoup de cœur.
En résumé, la saison 7 de Les Agents du S.H.I.E.L.D. est une lettre d’amour à ses fans. Elle revisite les grands moments de la série, explore des concepts audacieux, et offre une conclusion satisfaisante à une aventure qui aura duré sept ans. C’est pas parfait, certains méchants sont un peu plats, et le scénario part parfois dans tous les sens mais l’émotion, la nostalgie et la créativité sont au rendez-vous.
Si t’as suivi l’équipe depuis le début, cette dernière saison va te faire sourire, réfléchir, et peut-être même verser une petite larme. Une belle fin pour une série qui aura su évoluer, surprendre et rester fidèle à ses personnages.

Pour écouter la série, c’est ici !


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