Fantasy Zoo propose un concept rafraîchissant dans le genre des jeux de gestion de zoo: vous incarnez un puissant sorcier en charge d’un parc peuplé de créatures fantastiques telles que dragons, griffons, yetis et élémentaires. Cette touche d’imaginaire donne au titre une identité forte, combinant la nostalgie des jeux comme Zoo Tycoon avec un univers empreint de magie. Le mélange entre la gestion classique et l’élément fantastique crée un équilibre original et plaisant à découvrir.

Gameplay et mécanique de gestion
Le gameplay repose sur des bases familières du genre, mais enrichies par une forte dimension magique. Il faut construire des enclos adaptés aux créatures – certains nécessitent des murs plus solides ou des conditions climatiques spécifiques – tout en gérant des failles magiques qui peuvent perturber le parc. L’utilisation de sorts, comme le gel ou la téléportation, pour contrôler ou calmer les animaux ajoute une couche stratégique. Une ressource spécifique, la mana, régulée par des cristaux magiques, limite l’abus de magie et renforce la gestion. La présence de visiteurs, de recherches à développer et de défis réguliers vient compléter un gameplay bien pensé.

Accessibilité, ambiance visuelle et sonore
Graphiquement, Fantasy Zoo adopte un style simple mais efficace, adapté aux machines modestes. Son esthétique évoque les anciens jeux de gestion, avec une interface claire et une palette de couleurs chaleureuse. L’ambiance médiévale et fantastique est bien rendue: visiteurs en habits de mages ou d’elfes, bâtiments de style heroic fantasy, et bestiaire fascinant participent à une immersion réussie. Les animations des créatures sont détaillées malgré les limitations techniques, et la bande-son contribue à l’atmosphère, entre musiques apaisantes et bruitages évocateurs. Bref, un jeu qui n’impressionne pas par son look, mais qui compense par une ambiance réussie.

Difficultés techniques
Même si le jeu est globalement stable, certains éléments trahissent encore son origine modeste. L’absence de fonctions essentielles comme la pause ou l’accélération du temps est un gros point faire, pourtant un incontournable dans les autres titres du même genre. D’un point de vue visuel, l’éclairage manque de profondeur et l’ajout d’effets comme l’occlusion ambiante pourrait améliorer le rendu. Certaines mécaniques de confort, comme un tutoriel plus détaillé ou des options de tri dans les menus, gagneraient à être ajoutées pour fluidifier l’expérience.

Conclusion
Fantasy Zoo réussit avec brio à renouveler le genre très classique du zoo management en y insufflant une âme fantastique et une direction artistique cohérente. Ses mécaniques simples, son ambiance soignée et son suivi de développement actif en font une petite pépite pour les amateurs du genre. Si le jeu souffre bien de quelques limitations, son bas prix (11,49$ sur la plateforme Steam) se veut un argument de taille pour lui laisser une chance. C’est une belle expérience, à la fois accessible et originale, qui ravira les fans de créatures imaginaires et de gestion stratégique.

Merci à Major Parus Games pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.