
Parfois, le simple fait d’exister peut être le plus terrible des crimes…Bienvenue de l’autre côté du miroir mes petits cocos. Frank le Dieu Geek revient avec la suite de Pandora Hearts de Jun Mochizuki dans sa Perfect Edition, publiée en français par les éditions Ki-oon. Je rappelle que cette série est sortie originalement en 2006 et que je n’y avais jamais vraiment porté attention. Mais grâce à G pour Geek, vous pouvez maintenant avoir mes divines impressions sur ce manga qui continue de me surprendre. Allons voir cela de plus près.
Résumé du volume
Dans ce deuxième volume, qui comprend les tomes 3 et 4, Oz découvre que son pacte avec Alice vient avec un compte à rebours qui risque de lui être fatal. Une vérité sur l’un des membres de Pandora fait surface et l’on vit des retrouvailles émotives. Beaucoup d’informations en quelques pages, mais tellement divertissantes.
Cette fameuse organisation Pandora, qui semble utiliser les pouvoirs des Chains dans des pactes légaux, affronte ceux qui tentent de fuir l’Abysse grâce à des pactes illégaux, comme celui d’Oz et Alice. Toutefois, Break, Raven et Sharron semblent très curieux d’Alice et se demandent même si elle détient la clé d’un projet dont ils nous gardent encore le mystère.
Nous savons maintenant que les raisons pour lesquelles Alice voulait sortir de l’Abysse, c’était pour retrouver la mémoire et comprendre qui elle est vraiment.
Une édition de toute beauté
Encore une fois, cette édition est de toute beauté. Un détail que j’ai oublié de mentionner lors de ma dernière critique : il y a une gravure dorée qui ajoute un cachet avec beaucoup de style. Son grand format a aussi un solide impact dans une bibliothèque.
La couverture nous offre une illustration où l’on peut (du moins je crois) voir deux versions d’Alice observant un globe lumineux, enfermées dans ce qui semble être une horloge. Un beau clin d’œil au lapin d’Alice au pays des merveilles, surtout qu’on a appris que le temps jouait contre eux. Lui aussi venait avec un magnifique signet que j’ai malheureusement égaré…ou fait voler par l’un de mes enfants…


Mes impressions
Ce volume continue exactement où le premier nous avait laissés, et l’on reçoit beaucoup d’informations. Cela confirme d’ailleurs quelques critiques que j’avais lues, qui craignaient qu’il y ait trop d’éléments mystérieux risquant de perdre le lecteur. Pour ma part, je vous dirais que ça va.
La seule chose dans laquelle je me perds un peu, c’est le fait qu’il y a beaucoup d’enfants laissés à eux-mêmes, voire abandonnés dans cette série. Je me demande encore en quoi ces familles ducales sont réellement rivales, mis à part que les Baskerville semblent vouloir aider la volonté de l’Abysse.
Malgré tout, Jun Mochizuki nous livre une excellente histoire dans un scénario qui garde notre intérêt. Mais c’est vraiment le charisme attachant d’Oz qui me parle le plus. Ce personnage, laissé à lui-même dans son jeune âge et qui a subi l’un des pires rejets qu’un enfant puisse vivre, reste quand même souriant et a su se créer sa propre famille.
Le dessin
Visuellement, c’est la même chose que dans le premier tome : un dessin qui supporte bien son scénario et qui nous en met plein la vue quand on plonge dans les sphères parallèles ou les souvenirs d’Alice.
C’est vraiment dans son style psychédélique et dans les designs des créatures qu’on peut remarquer l’inspiration de Lewis Carroll. On ressent aussi l’ambiance dark fantasy, avec des pages glauques qui pourraient même être considérées comme de l’horreur.

Conclusion
Finalement, cette série commence vraiment bien et je m’attache beaucoup aux personnages. Le scénario est intriguant et le visuel colle parfaitement avec le style Dark Fantasy que j’aime.
Je ne suis pas encore d’accord avec les critiques qui disent qu’il y a trop d’éléments lancés en même temps, mais qui sait ? Cela va peut-être changer avec la suite.
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


Laisser un commentaire