Quartet est un jeu de rôle au tour par tour dans un style rétro moderne développé par Something Classic Games. À la Octopus Traveller, on entreprend l’histoire de huit protagonistes et de leurs compagnons en quatre scénarios distincts avant de culminer avec l’entièreté des personnages. Le monde se dévoile peu à peu autour d’un élément central, le contrôle de la magie. Un jeu de rôle mariant le rétro et le moderne de façon magistrale.

Contrôler la magie
Le monde dans lequel nous sommes plongés est en ébullition : des pistes qui pointent vers une conspiration gouvernementale, une soudaine armée de dirigeables à l’horizon, un mystérieux jeu de cartes de tarot enchanté et un héros qui développe des pouvoirs inattendus… C’est autant de pièces du puzzle de Quartet qui se déploie dans les scénarios pour finalement réunir tous nos protagonistes. Une quête remplie de mystère avec le contrôle de la magie par les États en trame principale.

Quartet nous fait voyager d’un village Far West à la ville bien jazz jusqu’aux constructions humaines pour harnacher le pouvoir de la magie. Abordant des thèmes sombres, le jeu est parsemé de touches humoristiques qui détendent l’atmosphère sans toutefois nous faire perdre le fil.

Quartet où l’essence du jeu de rôle
Le jeu nous propose une approche assez conventionnelle du tour par tour. Les personnages possèdent des capacités qui leur sont propres et en obtiennent de nouvelles en gagnant des niveaux. Ces capacités se déclinent sous forme d’attaque, de soutien et de soins. Utiliser des capacités coutent des points d’action indiqués en pourcentage dans le jeu. Une attaque de base ou certaines capacités défensives permettent de regénérer ces points d’actions. Évidemment, on retrouve la gamme classique des items pour régénérer la vie et les points d’action de même que pour guérir des malédictions ou faire revivre un compagnon : comme je disais, très classique.

Le système d’équipement est aussi assez simple. Des emplacements pour une arme, un casque, une armure et deux accessoires. Les items que l’on glane dans nos explorations ou dans les échoppes permettent d’ajuster les personnages à notre guise mais les options restent somme toute limitées.

L’exploration des zones est cruciale et sortir du chemin tracé mène très souvent à un item ou une pièce d’équipement. Même si on est très loin d’un open world et que les zones sont délimitées, quelques chemins sont parfois un peu cachés et méritent une certaine attention pour ne pas les rater. En plus des zones, le jeu propose quelques mini-jeux/casse-tête qui s’imbriquent bien dans l’histoire. Rien de très complexe mais qui ajoute certainement à l’expérience.

L’art d’en faire juste assez
Les développeurs de jeux de rôles ont cette fâcheuse tendance à trop en faire. À leur défense, les joueurs sont de plus en plus exigeants! Avec des centaines de mécaniques qui définissent les jeux de rôles, il peut être difficile de résister à la tentation de vouloir en inclure le plus possible. Quartet ne fait pas partie de ces jeux aux pots-pourris de mécaniques. On reste dans la simplicité : gérer les points d’actions adéquatement, reconnaître les forces de nos personnages et miser sur la faiblesse de l’ennemi.

Quartet propose donc une histoire engageante, des visuels léchés et une jouabilité honnête, simple et efficace. Sans être facile, le jeu ne m’a pas posé réellement de problème au niveau de la difficulté mise à part quelques endroits spécifiques.

Malgré sa simplicité apparente, Quartet est un jeu fantastique. Il m’a fait sourire tout au long de mon parcours. L’histoire et les dialogues sont accrocheurs, les personnages sont authentiques et attachants et le rythme est tout simplement parfait. Les différents scénarios et leurs thématiques sont exploités à merveille, autant visuellement qu’au niveau musical. Les clins d’œil aux premiers opus de Final Fantasy sont assez nombreux, les nostalgiques de l’époque seront charmés par ce jeu qui exploite à merveille la fibre des jeux de rôles classiques avec un rythme moderne. Une lettre d’amour au genre, ne passez pas à côté de ce petit plaisir.

Merci à Something Classic Games pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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