
Une contamination qui tourne au désastre
Dans Zooparasite, le joueur est projeté dans les entrailles d’une ville, au cœur de ses égouts. Une fuite chimique catastrophique a bouleversé l’équilibre de la faune locale, transformant insectes et animaux en abominations monstrueuses. Le décor? Un environnement claustrophobe, sombre et toxique où la survie devient une lutte constante. Votre mission est claire, mais loin d’être simple : purifier cet endroit empoisonné et percer le mystère qui se cache derrière cette catastrophe.
Des ennemis grotesques et implacables
Le véritable danger de Zooparasite réside dans ses habitants mutants. Ces créatures difformes n’ont qu’un seul objectif : vous éliminer sans relâche. Armé uniquement d’une lampe torche et de votre ingéniosité, vous devez constamment improviser pour déjouer leurs attaques. Ici, pas de fusils ou d’arsenal militaire. Le jeu met plutôt en avant la tension psychologique et la stratégie de survie face à des ennemis qui vous traquent sans pitié.
Ce qui frappe dès les premières minutes, c’est l’ambiance. Les égouts sont faiblement éclairés, les tunnels se ressemblent et l’impression de tourner en rond accentue la peur. Chaque bruit résonne comme une menace : un grincement, un pas précipité, un souffle qui n’est pas le vôtre. Les effets sonores, renforcés par une bande-son immersive, installent une tension constante qui empêche de relâcher la vigilance. Plus que des sursauts de peur ponctuels, Zooparasite cherche à vous plonger dans un sentiment de malaise continu.

Exploration et survie
Le gameplay repose sur l’exploration des tunnels labyrinthiques. Fouiller les recoins peut vous permettre de trouver quelques ressources essentielles, mais c’est toujours au risque d’attirer l’attention d’un mutant. Chaque mouvement doit être réfléchi : courir peut vous sauver un instant, mais vous expose à un piège. L’équilibre entre progression, discrétion et survie est au cœur de l’expérience.
À mesure que l’on progresse, les notes disséminées et indices environnementaux révèlent l’ampleur des expériences menées dans l’ombre de la ville. La fuite chimique n’est pas qu’un accident : elle cache des manipulations interdites et une vérité bien plus terrifiante qu’anticipée. Le scénario pousse le joueur à creuser toujours plus loin, mais au prix d’une atmosphère de plus en plus malsaine. Plus vous découvrez, plus le jeu devient oppressant.

Mon expérience sur Nintendo Switch
J’ai eu l’occasion de tester Zooparasite sur Nintendo Switch, et le jeu s’en tire bien en mode portable. L’immersion fonctionne particulièrement bien lorsqu’on joue casque sur les oreilles, dans le noir, la console serrée entre les mains. En revanche, l’expérience perd un peu de sa force sur grand écran. La qualité graphique ne suit pas tout à fait, ce qui atténue l’effet d’horreur. Reste que le jeu assume un parti pris original : il mise davantage sur le dégoût et l’atmosphère pesante que sur les traditionnels jumpscares. Ce choix pourra diviser, mais il renforce sa personnalité dans un genre saturé.

Zooparasite n’est pas un jeu d’horreur qui cherche à surprendre par des sursauts ponctuels. C’est une expérience plus lente, plus viscérale, où le joueur est enfermé dans d’innombrables tunnels sombres infestés de créatures cauchemardesques. Si vous aimez les ambiances oppressantes, les récits sombres et les jeux où la survie repose sur la ruse plutôt que sur les armes, ce titre pourrait bien vous hanter longtemps.
Merci à Ratalaika Games pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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