Développé et édité par le studio Deep Field Games, basé en Nouvelle-Zélande, Abiotic Factor est un jeu de survie en monde ouvert jouable en coopération jusqu’à six joueurs. Récemment disponible sur console, le titre est accessible sur PC, Xbox et PlayStation.

Fortement inspiré du tout premier Half-Life, aussi bien dans son esthétique que dans les thèmes abordés, Abiotic Factor plonge les joueurs dans un gigantesque laboratoire souterrain. L’objectif : explorer ce complexe tentaculaire à la recherche de raccourcis, de trains, de portails et d’accès vers de nouvelles zones, tout en survivant à ses nombreux dangers.

Tout pour survivre
Survivre est un véritable défi : il faudra crafter, manger, boire, dormir, gérer ses besoins physiologiques et surtout, trouver un abri sûr pour établir sa base. Bien que je ne sois pas un grand amateur de jeux de survie à la base, j’ai été agréablement surpris par la profondeur du gameplay et sa prise en main intuitive. La progression repose sur l’exploration et l’ingéniosité : il faut repérer des prises électriques, fouiller l’environnement pour collecter une large variété de matériaux, et débloquer ainsi de nombreuses recettes de fabrication pour créer outils, armes, gadgets, équipements, pièges et barricades.

Gameplay
Le jeu débute par la personnalisation de votre personnage, avec des options encore limitées mais fonctionnelles. Une introduction dans l’esprit de Half-Life vous immerge rapidement dans l’ambiance. Vous devez ensuite choisir une profession parmi plusieurs, chacune offrant un bonus spécifique qui influencera légèrement votre style de jeu.

Un tutoriel clair vous guide dans les premières étapes avant de vous laisser libre d’explorer les profondeurs d’un complexe infesté d’aliens, de robots et de mercenaires. Vous croiserez aussi des alliés éparpillés dans les zones, certains vous proposant des missions principales ou secondaires, d’autres simplement du troc. Le gameplay est simple, efficace et parfaitement jouable aussi bien au clavier-souris qu’à la manette. J’ai testé les versions PC et Xbox : les deux offrent une expérience fluide et agréable.

Mécaniques de survie
La gestion de la survie est bien intégrée : il faut dormir, se nourrir, boire et même penser à aller aux toilettes pour rester opérationnel. L’équilibre est bien dosé et n’est ni trop exigeant, ni trop permissif. L’exploration est la clé : en fouillant bien, vous trouverez toujours une solution à vos problèmes.

Avec vos amis
Jouer en solo est possible, mais l’expérience prend tout son sens à plusieurs. Avec un groupe de un à cinq amis, il devient plus simple de répartir les tâches, d’optimiser la collecte de ressources et de sécuriser votre progression. Après plus de 40 heures de jeu, je n’ai exploré qu’une infime partie des zones disponibles, ce qui témoigne de la richesse du contenu. Le cycle jour/nuit ajoute une tension supplémentaire : la nuit, l’éclairage s’éteint, le chauffage se coupe, l’électricité devient instable, et des robots de sécurité défectueux patrouillent en tirant sur tout ce qui bouge. Une bonne gestion de vos déplacements et ressources devient alors essentielle.

Graphismes et ambiance sonore
Les graphismes, bien qu’orientés rétro, restent agréables à l’œil grâce à des effets visuels soignés. Ce style ne plaira peut-être pas à tout le monde, mais si vous avez apprécié Valheim, vous vous y sentirez chez vous. Côté son, rien à redire : les bruitages sont immersifs, et la musique, discrète mais bien choisie, accompagne parfaitement les phases d’exploration.

En multijoueur, le jeu utilise un système de chat vocal à proximité. Vous devrez utiliser votre pagette pour vous repérer ou, plus tard, fabriquer des radios pour rester en communication à distance. Un petit détail que j’ai beaucoup aimé : les lèvres des personnages bougent quand vous parlez, ce qui renforce l’immersion.

Conclusion
Après avoir joué à Abiotic Factor sur Steam, puis replongé pour 30 heures supplémentaires lors de sa sortie sur le Xbox Game Pass, je peux affirmer sans hésiter qu’il s’agit de ma meilleure découverte de l’année dans le genre survie. Le jeu est entièrement cross-platform, ce qui permet de partager l’aventure facilement avec ses amis, quelle que soit leur plateforme. Bien qu’accessible, l’expérience gagne vraiment en profondeur lorsqu’elle est partagée en groupe. Et pour ceux qui préfèrent une aventure plus détendue, le mode bac à sable permet d’adapter les règles à son propre rythme.

J’ai déjà hâte d’y retourner. Au plaisir de vous croiser en jeu !

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