
Le dernier opus console de la première génération The Sims a fait tourner bien des têtes lors de sa sortie en 2004! Maxis et Electronic Arts tentent de développer une nouvelle série spin-off de leur système de simulation avec un concept plus stylé et trendy. (Dont l’inclusion du groupe Black Eyed Peas dans la bande sonore du jeu.) Alors que The Sims est déjà un spin-off de SimCity, The Urbz: Sims in the City pousse l’expérience plus loin en mettant en avant une esthétique urbaine et underground propre au centre-ville. Sorti sur Game Boy Advance, GameCube, Nintendo DS, PlayStation 2 et Xbox, le titre ambitionnait de séduire un public console plus large, mais l’expérience variait beaucoup d’une version à l’autre. Explorons plus en détails la version Playstation 2 et Xbox!

Bienvenue à Urbzville
The Urbz se joue en solo avec le mode campagne. Nous commençons la partie après avoir créé notre Urb dans un appartement gentiment donné par nul autre que le fameux chanteur Will.I.Am (Black Eyed Peas). Également accueilli par l’Urb le plus célèbre de la ville, Darius, il nous annonce avoir perdu plusieurs morceaux d’une de ses machines ‘’secrètes’’. Sous promesse de l’aider à les retrouver, Darius nous récompensera abondamment! La map est divisée en 9 districts de villes uniques où le joueur doit se fondre dans la communauté des Urbz pour tisser des liens, débloquer des interactions sociales inédites et décrocher une invitation à leurs soirées VIP. Chacun des districts ont leur identité et il est important d’agir et de se vêtir comme eux afin d’obtenir du succès en popularité. Que l’on préfère un look punk, glamour, hip-hop, motard ou autre, on choisit son style de départ avant de tenter de grimper les échelons sociaux.

Devenir l’Urb en vogue!
Pour aider Darius, il faut débloquer tous les districts et trouver les vilains qui s’y cachent. Une interaction spéciale est requise afin de les humilier et de les convaincre de cesser d’intimider les autres Urbz du district pour ainsi récupérer une des pièces de machine convoitées. Tout en prenant soin de garder les besoins de notre Urb élevé, des jobs sous forme de mini-jeu sont disponibles pour nous permettre d’acheter notre garde-robe et se procurer des meubles. Le mini-jeu repose sur un principe classique de rapidité et de précision, où l’on doit reproduire une séquence de boutons dans le bon timing. Si le job n’est pas assez payant, nous pouvons toujours acquérir des compétences comme la créativité, le mental et le physique pour obtenir des promotions. En enchaînant une balance entre le travail, le social et les besoins, notre Urb augmente sa ‘’Rep’’ (réputation) et débloque les interactions nécessaires pour s’occuper des vilains. La récompense ultime? Le penthouse de Darius avec jacuzzi et un immense espace pour exhiber sa richesse!

Mon expérience
En passant par la bande sonore, à la direction artistique jusqu’au mécaniques de jeux, The Urbz offre une expérience riche en culture avec cette touche espiègle tant adorée des fans. Une interprétation originale de ce que les Sims auraient ressemblé dans un contexte de vie urbaine à la New-York style. L’univers coloré, les styles variés et la volonté d’offrir une expérience plus branchée en font un spin-off atypique. Toutefois, le jeu a souffert de certains problèmes techniques, comme quelques bugs omniprésents qui ralentissent l’expérience. La répétitivité des actions et certaines limitations viennent tacher un peu l’expérience. The Urbz: Sims in the City reste un spin-off audacieux, mais qui n’aura pas marqué les esprits autant qu’il l’espérait.



Laisser un commentaire