Sorti en 2006, Monster Hunter Freedom a débarqué sur la PSP comme un vrai vent de fraîcheur pour les amateurs de chasse virtuelle. Adapté de Monster Hunter G, une version japonaise améliorée du premier opus PS2, ce jeu-là a tenté de transposer l’expérience sur console portable. Malgré quelques accrocs, il a réussi à créer une communauté fidèle qui en parle encore avec nostalgie.

Un gameplay fidèle, mais pas sans défauts
Le cœur de ce Monster Hunter reste le même : tu pars en chasse contre des monstres gigantesques, tu récoltes des matériaux, puis tu fabriques des armes et armures de plus en plus puissantes. C’est une boucle de gameplay qui fonctionne bien, surtout pour ceux qui aiment le grind et le craft. Mais soyons clairs : les contrôles sur PSP, c’était pas toujours une partie de plaisir. Pas de deuxième joystick, donc la caméra était un vrai défi à gérer crois-moi. Tu passais ton temps à faire des contorsions avec le pad directionnel pour ne pas te faire surprendre par une bestiole.

Cela dit, une fois que t’as pris le coup, il devient vraiment jouissif cet opus. Chaque monstre a ses propres comportements, ses faiblesses, ainsi faut apprendre à les traquer comme un vrai chasseur. C’est pas un jeu qui te prend par la main faut être patient, stratégique, pis prêt à recommencer quand ça tourne mal.

Un monde vivant, mais limité par la technique de l’époque
Visuellement, pour une console portable, Monster Hunter Freedom s’en sortait pas mal. Les environnements étaient variés de forêts, déserts, volcans, puis les monstres avaient une belle gueule. Bémol ici, les zones étaient toujours séparées par des temps de chargement, et ça, ça cassait un peu le rythme. Le village central servait de hub, où tu pouvais accepter des quêtes, acheter du stock pour ainsi améliorer ton équipement. C’était simple, mais efficace.

Multijoueur local : la vraie force du jeu
Le gros hic, c’est que le mode en ligne a été retiré dans cette version. Pas de serveurs Internet, donc pas de chasse avec des joueurs à l’autre bout du monde. Par contre, tu peux jouer en coop local via le mode ad-hoc, et là, c’était magique. Se réunir avec trois chums, chacun avec son style de combat, partir à la chasse ensemble c’était le genre de moment qui te faisait oublier les défauts du jeu. C’est là que Monster Hunter Freedom brillait vraiment.

Réception critique
Freedom a reçu des critiques mitigées à sa sortie. Sur Metacritic, il a obtenu un score de 71/100. Les fans saluaient la profondeur du gameplay et la rejouabilité, mais les journalistes pointaient du doigt les contrôles maladroits et l’absence de mode en ligne. Malgré tout, encore aujourd’hui plusieurs joueurs le considèrent comme un classique, surtout pour les souvenirs partagés en coop.

En résumé
Monster Hunter Freedom sur PSP, c’est comme une vieille cabane en bois: un peu bancale, mais pleine de charme. Il avait ses défauts, c’est sûr, caméra capricieuse, pas de mode en ligne mais il offrait une expérience unique pour les amateurs de chasse et de stratégie en co-op. Et pour ceux qui ont vécu les soirées de chasse entre amis, c’est un jeu qui reste gravé dans le cœur.

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Avatar de Pascal Emond

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Une réponse à « CRITIQUE DE JEU RÉTRO – MONSTER HUNTER FREEDOM (PLAYSTATION PORTABLE, 2005) »

  1. […] du jeu, c’était son approche coopérative. Le multijoueur local sur PSP, notamment avec Monster Hunter Freedom Unite, a créé une véritable culture du jeu en groupe au Japon. Les combats étaient longs, techniques, […]

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