Une quête qui mélange toujours humour et noirceur
Nous voilà maintenant rendus au septième volume de cette étrange parodie du jeu de From Software, avec un manga du même nom, Elden Ring: le chemin vers l’arbre-monde. Cette parodie est pilotée par Nikiichi Tobita et nous amène dans ce monde sombre et étrange issu de l’imagination de Hidetaka Miyazaki et de J.R.R. Martin (vous savez? celui qui n’est pas foutu de finir son œuvre Game of Thrones… on ne va pas là, mon Frank). Jusqu’à maintenant, j’apprécie ce mélange de comédie et de Dark fantasy, comme dans mes autres critiques ça nous donne l’impression qu’on est un joueur comme vous et moi. Car je vous le rappelle, le personnage est un Sans-éclat du nom de Sans-nom… bref comme nous tous quand on commence le jeu, et comme nous tous on ne sait pas pourquoi on se retrouve dans ce monde de fou. Est-ce que cette histoire continue à se tenir au septième volume?

Un synopsis qui promet… et qui livre
Sans-Nom est désormais mandaté pour se procurer la “marque maudite de la mort” gravée dans la chair de la jeune sorcière Ranni. Il la retrouve au manoir de Caria et accepte de se mettre à son service, dans le but d’en apprendre plus sur cette fameuse marque.
Désormais vassal de Ranni, il est envoyé avec Blaidd à Nokkron, la ville Éternelle, afin d’y trouver un trésor secret. Il se dirige ainsi en Nécrolimbe orientale, au centre du cratère stellaire… mais notre héros ignore qu’un grand danger l’y attend!

L’humour toujours au rendez-vous
Avec un synopsis comme celui-ci, on s’attend à quelque chose de dramatique et d’intense. Intense oui, mais le dramatique on peut le mettre de côté, car l’humour de Nikiichi Tobita vient adoucir la lourdeur de ce monde. J’aime les jeux de From Software, mais je n’en ai fini aucun, et jamais je ne me suis attardé à l’histoire. À force de mourir, tu as plus hâte d’avancer que de lire tous les petits détails dans le jeu. C’est ce que j’aime de cette œuvre: je comprends mieux ce monde dans lequel j’ai joué. Oui, certes, il y a beaucoup de caricatures, mais c’est quand même bien amené et on respecte l’œuvre originale.
Dans ce volume, justement, il y a beaucoup d’informations sur ce qui se passe dans ce monde cruel, autant à la table ronde que du côté de Ranni, qui semble manigancer quelque chose. Sans-Nom se retrouve au centre de tout cela et tente d’en apprendre plus sur ce que lui réserve son aventure, celle dont il ne comprend toujours pas pourquoi il en fait partie et pourquoi il n’a aucune mémoire. Tout ce que l’on sait, c’est que sa motivation est sans faille, et pour vrai, c’est son personnage qui me donne le goût de continuer. Je ne me lasse pas encore du côté humoristique qui je sais que plusieurs d’entre vous s’est vite essoufflé. Toutefois, le scénario reste encore super solide. Et dans ce volume, l’intrigue prend un autre niveau, comme Sans-Nom… t’as vu le clin d’œil au jeu vidéo, toi chose… ok je m’excuse.

Visuellement impeccable
Visuellement, ça reste vraiment un travail de maître. On respecte vraiment l’ambiance du jeu ici, et les pages crient Elden Ring. On prend le temps de respecter les détails pour qu’on se sente littéralement dans le jeu. C’est vraiment une lettre d’amour à l’œuvre de Miyazaki. Le design des personnages est tout simplement solide. De plus, pour les fans du jeu, on retourne à des missions et à des lieux cultes qui donneront envie de retourner se faire tuer dans cet univers sans merci.

Verdict du Dieu Geek
Encore une fois, j’embarque dans cette folie qu’est Elden Ring: Le chemin vers l’arbre-monde. Son mélange d’humour et de Dark fantasy continue de bien me divertir. Ce n’est pas un chef-d’œuvre, mais il mérite sa place dans toute mangathèque de fan de dark fantasy. On a tous besoin de légèreté dans notre vie, et ce manga fait son travail.

Merci à Interforum pour la copie du livre.

La note du Dieu Geek

Pour se procurer le manga, c’est ici.

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