Le premier tome de Dogsred est édité par la maison d’édition Ki-Oon et distribué au Québec par Interforum. Il est vendu au prix de 15,95 $ et compte un total de 216 pages. Cette œuvre de Satoru Noda est un shōnen basé sur un sport : le hockey sur glace.

Un manga sur la glace : une rareté bienvenue
Avant d’aborder l’histoire du manga, je dois avouer que j’ai été surpris d’avoir la chance de lire un manga portant sur le hockey sur glace. À première vue, le Japon compte près de 100 patinoires couvertes et environ 16 000 joueurs enregistrés, selon la IIHF. À titre de comparaison, le Canada recense environ 470 000 joueurs, toujours selon la IIHF, alors même que le Japon possède près de trois fois la population du Canada. Cela permet de constater à quel point le hockey n’est pas le sport de prédilection au Japon. Mais voilà : Dogsred existe, et ça fait franchement plaisir d’avoir cette chance. Alors, attaquons l’histoire !

Un destin brisé… puis redirigé vers la glace
Un jeune nommé Rou Shirakawa perd sa mère dans un tragique accident, un événement qui aura un impact direct sur sa carrière. Car Rou n’est pas n’importe qui : c’est un patineur artistique promis aux Jeux olympiques. Mais, pour une raison encore obscure, il perd ses moyens lors d’une compétition décisive. Ce bouleversement coïncide avec le déménagement de son père, un changement de vie en grande partie causé par le décès de sa mère.

Dans sa nouvelle région, Rou fait la rencontre de jeunes hockeyeurs sur une patinoire extérieure. L’un d’eux, Genma, le capitaine de l’équipe du meilleur lycée local, ne voit pas d’un bon œil ce nouveau venu patiner sur son terrain. Une rivalité s’installe entre les deux garçons. Rou se retrouve même à devoir participer à un match de hockey… mais je vous laisse découvrir pourquoi par vous-mêmes. Les tomes 2 et 3 sont déjà disponibles.

Un premier tome prometteur et accessible
L’histoire est vraiment prenante, mais je vous mentirais si je disais qu’elle ne réchauffe pas un peu des éléments connus. On sent clairement l’influence de Haikyuu!!, Slam Dunk ou encore Kuroko’s Basket. Cela dit, Dogsred reste avant tout une histoire de hockey, et c’est ce qui la rend unique. Le manga prend bien le temps d’expliquer les règles du sport, souvent avec humour, ce qui rend la lecture agréable même pour ceux qui ne sont pas fans de ce sport de contact.

Pour un premier tome, il est parfois un peu difficile de cerner complètement le personnage principal, qui reste assez mystérieux. Mais il est bien écrit, intriguant, et donne envie d’en apprendre plus. J’ai hâte de plonger dans le deuxième tome.

Un dessin qui donne vie à l’action
Le style graphique colle parfaitement à l’univers du sport, avec des mouvements dynamiques et des détails qui rendent l’action encore plus immersive. Les lignes sont parfois plus gribouillées, ce qui ajoute une certaine énergie et une profondeur remarquable, que ce soit pour le personnage de Rou ou pour les scènes de hockey en général.

Que vous soyez amateur ou non de sport, Dogsred saura vous captiver. Ce n’est pas un concept totalement inédit, mais c’est une histoire agréable à suivre. Le personnage principal est bien développé et le dessin est tout simplement superbe. Je lui attribue un solide 8.5/10.

AVIS DE WOODENKNEES
Franchement, Dogsred m’a surpris dès les premières pages. Voir un manga centré sur le hockey, ce n’est pas tous les jours qu’on tombe là-dessus, et même si c’est une réédition de Supinamarada!, ça reste super rafraîchissant. Le style graphique est vraiment accrocheur : on ressent à la fois la vitesse des patins et la puissance des contacts, comme si on était sur la glace avec les personnages. L’histoire aussi donne envie d’en voir plus, surtout avec ce jeune prodige du patinage artistique qui se retrouve plongé dans l’univers bien plus brutal du hockey. Ça pique la curiosité de savoir comment il va s’adapter et évoluer. Et puis il y a des petits détails qui font sourire, comme la présence de vraies marques de hockey, voir Jofa, Bauer, Koho, Easton ou Sherwood dans un manga c’est génial. Mais surtout je m’attendais à tout sauf voir un casque Jofa sur la couverture d’un manga ! Sans parler des références à des vedettes de la LNH, qui ajoutent une couche d’authenticité. On sent clairement que l’auteur est un passionné de hockey et ça se ressent dans chaque case, ce qui donne un premier tome à la fois original, dynamique et super prometteur. Juste pour dire que mon père, qui n’a lu aucun manga depuis Dragon Ball, m’a emprunté ce premier tome pour le lire.

Tout comme mon collègue Trash Talker, je lui accorde une note de 8.5/10.

Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.

Auteur

Avatar de Trash Talker

Article écrit par

Laisser un commentaire