
Développé par Remrofsnart et édité par 2P Games, ce jeu indépendant de simulation nous invite à prendre la tête d’une ferme souterraine nichée sous un monde désolé. Sorti le 14 août 2025 sur Steam, vous y incarnez un petit robot nommé Robert, dont le dur labeur l’amènera à découvrir le monde qui l’entoure et les mystères qui s’y cachent.
Seul avec sa ferme
Robert, petit robot perdu, se réveille seul dans un univers où les machines ont remplacé toute trace de vie organique. Sa mission commence dans un sanctuaire souterrain, une enclave de verdure devenue refuge de la dernière forme d’existence. La direction artistique, à la fois mélancolique et pleine de charme, évoque un monde nostalgique où même les plantes sont mécaniques, avec des fruits tels que des planches de bois ou encore des pièces d’engrenage. Dès le début, le ton est donné.

Les plaisirs de l’agriculture
Le gameplay conjugue plusieurs mécaniques agréablement entremêlées. On exploite la terre en cultivant des plantes étranges, véritable biomasse technologique, qui produisent des ressources au potentiel insoupçonné. Ensuite, on mine des minerais, on pêche des créatures mutées, on recueille des plans, et on transforme tout cela en objets ou en améliorations à même de renforcer Robert. Ces améliorations incluent notamment une capacité de stockage énergétique accrue, un contrôle à distance, ou même la téléportation instantanée, autant de pouvoirs qui dynamisent la progression et accélèrent le gameplay. Il faudra toutefois y mettre un peu de temps: la progression au départ est un peu plus longue que désirée. On met beaucoup de temps à faire des allers-retours entre nos plantes et notre maison pour pouvoir voir à l’entretien quotidien. Également, notre réserve d’énergie, faible au début, limitera les déplacements. Heureusement, le jeu en fait assez pour vous garder impliqué suffisamment pour vous permettre de débloquer rapidement les premières améliorations essentielles.

Un monde robotique à découvrir
L’aspect exploration n’est pas en reste : les ruines désertiques regorgent de zones à découvrir, allant des mines sombres aux vestiges silencieux d’anciennes cités, jusqu’à l’énigmatique Cité Éternelle. Véritable voyage initiatique, Robert fait la rencontre d’autres robots, certains amicaux, d’autres plus ambivalents, qui enrichissent la trame narrative et nourrissent le sentiment d’être plongé au cœur d’un monde en pleine reconstruction.

Les secrets derrière la chute de l’humanité
L’écriture du jeu privilégie une approche subtile. En évitant le tonnerre des dialogues explicatifs, Robert on Earth dépeint son récit à travers les interactions, les lieux, les quêtes, et la progression technologique de Robert. Ce type de storytelling, discret mais riche en symboles, laisse place à l’interprétation, suscitant une immersion plus réfléchie et émotive. Le joueur est invité à reconstituer le passé de la Terre, à questionner la chute de l’humanité, et à se demander ce que signifie vraiment “vivre” dans un monde dominé par la machinerie.

Conclusion
Si les mécaniques de culture, d’artisanat et de quête semblent riches, le jeu peut se montrer redondant avec le temps. Ceci dit, le jeu offre un sentiment certain de satisfaction et d’accomplissement devant l’ampleur du travail accompli. De voir notre petite ferme limitée se transformer en agriculture de masse est définitivement un point fort de l’expérience. Le jeu est offert sur Steam pour 10,49$, ce qui en fait un produit très abordable pour ceux qui ont envie d’une simulation orientée plus sur le côté arcade que sur le réalisme.
Merci à 2P Games pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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