La septième saison de Dragon Ball Z a été diffusée au Japon du 28 juillet 1993 au 2 mars 1994. Elle compte un total de 25 épisodes et a été produite par le studio japonais Toei Animation. Il s’agit d’un anime adapté du manga d’Akira Toriyama. Cette saison fait office d’arc de transition, puisqu’elle se situe entre les arcs de Cell et de Buu. Elle met l’accent sur le développement de Gohan, qui était destiné à devenir le personnage central de la série.

Une saison de transition entre combats et découvertes
La septième saison de Dragon Ball Z couvre principalement les arcs « Other World », « Great Saiyaman » et le début de l’arc du « World Tournament ». Cet ensemble d’épisodes sert de transition entre les événements intenses de l’arc de Cell et ceux plus dramatiques de l’arc de Majin Buu.

Au début de la saison, on découvre ce qu’il advient de Goku après son sacrifice. Il explore un tout autre monde, peuplé de puissants combattants, où il participe à un tournoi spécial dans l’au-delà. Ce segment permet de présenter de nouveaux personnages et de montrer que Goku continue de s’entraîner, même après sa mort.

Parallèlement, sur Terre, la vie a repris son cours. Gohan est désormais adolescent et s’efforce de mener une vie normale en fréquentant le lycée. Pour cacher son identité de guerrier, il se crée un alter ego masqué : le Great Saiyaman. Il tente ainsi de concilier son devoir de justicier et sa vie d’étudiant, tout en se rapprochant de nouveaux personnages importants.

Peu après, un nouveau tournoi mondial des arts martiaux est annoncé, réunissant de nombreux combattants, anciens comme nouveaux. Cette compétition attire l’attention des héros, qui y voient une opportunité de tester leur force et de renouer avec des visages familiers. Elle sert aussi de point de départ à de nouveaux événements qui se dessineront dans la suite de la série.

Une saison en demi-teinte marquée par la transition et les promesses
Je ne suis pas un grand amateur de la septième saison, et ce pour de très bonnes raisons. L’histoire donne l’impression de tourner en rond. Aujourd’hui, on sait que Gohan était censé reprendre le flambeau, mais que les éditeurs du manga ont demandé à ce que Goku revienne sur le devant de la scène (je peux me tromper sur les détails, mais dans les grandes lignes, c’est ça). Malheureusement, ça se ressent énormément, et le seul moment qui m’a vraiment intrigué dans cette saison est le fameux tournoi de l’au-delà, auquel participent Goku et Pikkon.

Soyons clairs : ce n’est pas mal écrit, loin de là, mais il manque une petite touche de profondeur ou d’intensité, comme on en retrouvait dans la majorité des saisons précédentes. L’histoire fait office d’entre-deux arcs, et ça se sent très vite. Cela dit, tout n’est pas à jeter. La septième saison reste bien meilleure, selon moi, que l’arc des Androïdes (hors Cell).

Des nouveaux personnages comme Videl, Goten, Trunks, ou encore la relation entre Krillin et C-18 à l’écran, apportent un vent de fraîcheur. On voit apparaître, pour la première fois, ce qui pourrait devenir la véritable relève des Z Fighters. Et puis il y a Hercule, le père de Videl, qui est davantage mis de l’avant pour ajouter une bonne dose d’humour.

La fin de saison introduit l’intrigue autour de Babidi et Dabura, ce qui mènera au plus gros combat de toute la série, en termes de puissance, pas de durée (ce message s’adresse au combat Goku vs Freezer). Il faut le reconnaître, le tournoi est cool à regarder. Par contre, le personnage du Great Saiyaman… franchement, c’est difficile à suivre et pas très intéressant.

Une saison charnière avant la fin de l’aventure Z
J’attribue la note de 8 sur 10 à la septième saison de Dragon Ball Z. Certes, je ne suis pas particulièrement amateur de cette saison, mais elle comporte tout de même plusieurs bons moments. Le combat entre Goten et Trunks est très divertissant, et il ne faut pas oublier celui de Videl contre Spopovich, qui mérite d’être souligné tant il est marquant.

On sent que la série approche de sa fin, puisqu’il ne reste que deux saisons avant la conclusion de Dragon Ball Z. De mon côté, je ne sais toujours pas si je vais enchaîner avec Dragon Ball GT ou Dragon Ball Super. Le choix reste à faire.

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