Le huitième tome de Dragon Ball : L’enfance de Goku est une version entièrement colorée de l’œuvre du regretté Akira Toriyama. Sorti le 19 mai 2025, ce tome contient un total de 248 pages et couvre les chapitres 118 à 134. Il inclut également une section bonus.

Il s’agit du dernier tome de cet arc, car la suite de la collection reprendra à partir du premier tome de Dragon Ball : Le Roi Démon Piccolo. À noter qu’un total de trente tomes est prévu pour l’ensemble de cette édition. Ce huitième tome est édité par Glénat et distribué au Québec par Hachette. Il est offert au prix de 24,95 $.

Un tournoi décisif pour conclure L’Enfance de Goku
Dans les tomes précédents, Goku avait pris le temps de s’entraîner intensivement et avait même vaincu l’organisation criminelle du Red Ribbon Army. Il est également parvenu à terrasser Tao Pai Pai et à surmonter de nombreuses épreuves tout au long des sept premiers tomes. Cette progression nous mène naturellement aux événements du huitième, puisqu’à la fin du tome précédent, on nous préparait à un affrontement majeur entre les élèves de Tsuru Sennin et ceux de Kamé Sennin.

Tout cela prend place lors du 22e Tenkaichi Budokai. Yamcha, Krilin, Goku et le mystérieux Jackie Chun ont tous réussi les épreuves de sélection pour accéder aux huit derniers combattants. De leur côté, Ten Shin Han et Chaozu, les disciples de Tsuru Sennin, se sont également qualifiés.

C’est donc dans ce huitième et dernier tome de l’arc L’Enfance de Goku que débute ce tournoi prometteur, riche en rebondissements et en affrontements mémorables.

Des combats marquants et un duel idéologique
Ce huitième tome nous présente l’intégralité des combats du 22e Tenkaichi Budokai. Des affrontements comme Ten Shin Han contre Yamcha, Krillin contre Chaozu, Jackie Chun face à Ten Shin Han, ou encore Goku contre Krillin sont au cœur du récit. Chacun de ces combats se distingue par un style d’écriture unique et un ton propre, ce qui permet de garder l’intérêt du lecteur tout au long du tournoi.

Cependant, l’intrigue principale du tome tourne autour de l’opposition entre Ten Shin Han et Son Goku. Représentant respectivement leurs maîtres, Tsuru Sennin et Kamé Sennin, ils incarnent deux visions opposées des arts martiaux. Cette différence donne à leur affrontement une profondeur idéologique qui dépasse le simple cadre du combat, et qui vient enrichir l’ensemble du récit.

L’histoire reste relativement simple dans ce tome, mais elle se distingue par la qualité de ses scènes d’action, toujours aussi percutantes. Encore aujourd’hui, ce tournoi est considéré comme l’un des meilleurs exemples de combats d’arts martiaux dans le manga.

Une fois les huit tomes lus, on comprend rapidement pourquoi Dragon Ball a su conquérir le monde entier à l’époque et pourquoi il continue de marquer les esprits aujourd’hui comme l’un des plus grands noms du manga et de l’animation japonaise. Tout est maîtrisé : les personnages sont extrêmement bien développés, et la version colorée apporte un véritable vent de fraîcheur à cette œuvre culte.

Une relecture incontournable d’un classique
Si vous êtes amateur de Dragon Ball, cette édition colorée est un excellent ajout à votre collection, une nouvelle façon de redécouvrir un classique du manga. Et si vous n’avez encore jamais plongé dans l’univers de Goku, il est grand temps de vous y mettre : Dragon Ball reste l’un des piliers majeurs de l’industrie, et ce n’est pas pour rien.

En ce qui concerne ce huitième tome, je lui attribue la note de 9,5 sur 10. Quant à l’ensemble des huit tomes, ma moyenne personnelle s’élève à 9,4 sur 10, selon les notes que j’ai publiées sur le site web de G Pour Geek.

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