
« Une inconnue en sous-vêtement? »
Disciple de la Geekulture, bonjour. Frank le Dieu Geek est ici présent pour une autre de ses merveilleuses critiques. Aujourd’hui, je vous présente le volume 2 de Dark Souls: Redemption, écrit par Julien Blondel et dessiné par Shonen. Le livre est publié par Mana Books.
Pour ceux qui n’avaient pas lu ma dernière critique sur le sujet et qui ne seraient pas familiers avec la licence Dark Souls, sachez que ce manga est une histoire originale qui se déroule dans l’univers du jeu de FromSoftware du même nom.
Chose que j’avais oubliée de mentionner lors de ma dernière critique, et même lors de mes critiques du manga de Elden Ring, c’est que j’ai jamais fini aucun Dark Souls, Elden Ring ou même Bloodborne. Bref, je n’ai pas fini aucun jeu de Miyazaki.
Donc, je ne suis pas un professionnel de cette franchise. Je critique ce manga simplement parce que j’aime la dark fantasy.
Là j’en entends déjà dire :“Le dude se prend pour un Dieu Geek et il n’a pas fini aucun Dark Souls.” Ce que je leur répondrais serait sûrement un :“Ta g@#$#!”
J’aime l’univers et le jeu, mais je suis rendu à un âge où jouer à un jeu c’est pour me relaxer, pis lorsque je joue à un Soullike, hé bien… je comprends mieux pourquoi il y a des tueurs en série sur cette planète.
Y’a comme une rage qui monte en moi assez intense, surtout quand tu meurs pour une niaiserie.
Mais on n’est pas là pour faire mon plaidoyer sur pourquoi je n’ai fini aucun soullike (mis à part Star Wars: Fallen Order), on est là pour critiquer Dark Souls: Redemption Volume 2.
Résumé du tome
Eudo le forgeron est mort et Ira est dévastée. Celui qui l’avait guidée depuis son éveil et qui semble connaître qui elle est, est inerte devant elle. Il s’est sacrifié lors de l’attaque d’Ar’Vrark le Dévoreur. Alors qu’elle pleure son ami, un homme habillé simplement d’un caleçon et d’un heaume vient à son aide. Lui aussi semble maudit. Ensemble, ils devront quitter la forteresse autrefois inviolable, car une horde de créatures déchues se lance à leur poursuite.
Ils se retrouveront dans les marais, guidés par des runes d’une autre époque. Le passé d’Ira tente peu à peu de la rattraper… et une sombre vérité la guette.
Toujours perdu dans le lore mais un dessin incroyable?
Comme mentionné plus tôt, je n’ai pas fini aucun jeu de Miyazaki, donc je ne connais pas grand-chose du “lore” de Dark Souls, mis à part le fait que ton personnage est un mort-vivant qui peut redevenir humain. Ça, c’est bien illustré dans le manga.
Mais pour tout ce qui est de l’histoire générale… j’y comprends toujours rien, même avec un deuxième volume.
Après avoir lu quelques critiques, j’en suis venu à la conclusion qu’il ne faut pas lire ce manga en se disant :“Hey, c’est ça Dark Souls!”
Même que certaines critiques disent que ça ne devrait même pas porter ce nom.
Là, je ne suis pas d’accord.
Il faut critiquer cette histoire comme une œuvre propre à elle-même. Et en soi, Julien Blondel nous offre un excellent scénario avec une intrigue très bien exécutée, même si dans ce deuxième volume, il se passe beaucoup de choses.
Comme l’arrivée de ce nouveau personnage : Yionas le ménestrel, qui vient ajouter un peu de couleur au récit… et beaucoup de mystère aussi.
J’ai aussi aimé le clin d’œil du personnage en sous-vêtements, comme ceux que tu peux incarner dans les jeux. Classique!
Mais j’aurais aimé un peu plus d’explications sur ce qui se passe dans l’univers. Il y a plein de groupes présentés… sans trop savoir pourquoi ils sont là ni quels sont leurs buts.
Côté dessin, Shonen fait une job remarquable. Son style sombre et lugubre rappelle très bien les jeux de FromSoftware.
Il illustre le scénario de Blondel avec brio et nous offre des pages vraiment splendides, avec des décors ultra détaillés.
Verdict final
Dark Souls: Redemption continue à être un très bon produit, mais j’ai hâte que l’histoire débloque un peu plus pour qu’on puisse enfin comprendre ce monde-là.
Petit bémol : y’a aussi eu beaucoup trop d’attente entre les deux tomes, presque 10 mois. Quand ça sort aussi lentement, on a le temps d’oublier que ça existe…
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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