À la fin janvier 2024, j’ai reçu le Turtle Beach VelocityOne Race. Un produit qui m’a franchement surpris dès les premières minutes d’utilisation.

Au cours des trois dernières années, j’ai eu entre les mains trois volants différents. Mon tout premier : le Logitech G25, un dinosaure dans le monde du simracing, mais qui s’en sortait encore étonnamment bien pour son âge. Ensuite est venu le Fanatec CSL Elite, équipé de la roue WRC et d’une pédale Load Cell que j’avais dénichée d’occasion chez un ami. Et pour conclure ce parcours, j’ai mis la main sur le VelocityOne Race de Turtle Beach.

Mais après six mois d’utilisation, qu’est-ce que j’en pense réellement ? Est-ce qu’il tient toujours la route ? Est-ce qu’il m’a conquis sur la durée ? Voyons ça ensemble…

 Dès la première prise en main, j’ai été terriblement surpris. L’équipement fourni avec le volant, la qualité de fabrication, son comportement en piste… Franchement, pour un produit tout juste débarqué dans le monde du simracing, c’était du solide. À mes yeux, il cochait presque toutes les cases.

C’est pour ça que, sur le moment, je n’ai pas hésité à lui accorder une note parfaite. Un 10/10, c’est énorme, je le sais. Mais il faut remettre les choses dans leur contexte. Je pensais surtout aux nouveaux utilisateurs. Pour quelqu’un qui débute dans le simracing, l’ensemble est impressionnant, complet, et surtout très bien calibré pour apprendre dans de bonnes conditions.

Pédalier
Cela dit, il y avait quelques détails qui me dérangeaient, notamment du côté du pédalier — surtout la pédale de frein. On parle ici d’une technologie complètement différente de celle qu’on retrouve chez Fanatec. C’est très sensible, trop même, et ça manquait cruellement de progressivité à mon goût. Pour un nouveau pilote, ça passe. Mais moi, habitué à un freinage plus linéaire et contrôlé, j’ai vite senti les limites.

Après quelques semaines, j’ai donc dû me résoudre à changer de pédalier. J’étais incapable de retrouver la précision que j’avais avec le Load Cell de Fanatec. Même avec la sensibilité réglée au minimum, la pédale de frein du VelocityOne Race freinait trop fort, trop vite, ce qui jouait directement sur mes chronos.

Volant
Du côté du volant, honnêtement, je n’ai pas grand-chose de négatif à lui reprocher. J’ai vraiment apprécié son comportement sur piste : toujours précis, toujours réactif, peu importe le type de course. C’est un volant qui m’a inspiré confiance dès le départ, et qui a continué de livrer la marchandise, séance après séance.

Cela dit, j’ai rencontré un gros bémol du côté logiciel. Beaucoup de jeux ont eu du mal à le détecter correctement. Résultat : j’ai passé pas mal de temps à tout reconfigurer manuellement pour chaque titre auquel je jouais. C’est franchement frustrant, surtout quand on veut juste rouler et profiter.

Côté construction, rien à redire. Le cuir qui recouvre la roue n’a montré aucun signe d’usure, même après plusieurs mois d’utilisation intensive. Les touches sont restées intactes, bien solides, sans aucun jeu ni signe de fatigue. Comme je l’avais déjà souligné dans mon test initial : le matériel est de qualité, et ça se voit sur la durée.

Boîtier à boutons
Pour ce qui est du boîtier à boutons, la programmation est simple et fonctionne à merveille. Je m’en servais principalement pour la gestion des arrêts aux stands, le démarreur ou encore les essuie-glaces.

Cela dit, si on compare à la quantité de boutons disponibles, j’en utilisais relativement peu. Il y a clairement de la place pour aller plus loin dans la personnalisation selon ses besoins, surtout pour les joueurs qui aiment tout mapper au volant. Mais dans mon cas, l’essentiel était là — efficace et fonctionnel.

Tableau de bord
Il m’est arrivé d’avoir l’impression que le tableau de bord buggait légèrement, mais après plusieurs tests, je pense que cela est davantage lié à l’application de Turtle Beach qu’au matériel lui-même. Avec SimHub, par exemple, l’écran fonctionne à merveille. Il suffit simplement de lancer une session de jeu pour que la télémétrie soit détectée correctement. Une fois que vous avez pris le temps d’explorer les différentes fonctions du tableau de bord, son utilisation devient très intuitive.

Conclusion
J’espère sincèrement que Turtle Beach va mettre les bouchées doubles pour améliorer ses applications et revoir le pédalier. Le volant en soi est très bon, aucun doute là-dessus, mais après six mois d’utilisation, je vois qu’il y a encore de la place pour progresser.

Même si le rapport qualité-prix reste excellent, ces petits détails peuvent faire une grosse différence à long terme, surtout pour les pilotes un peu plus exigeants.

Petit point intéressant : le volant est équipé d’un système Quick Release. Et ça, ça me laisse croire que Turtle Beach prépare peut-être une nouvelle roue compatible. Du moins, je l’espère vraiment  ce serait une évolution logique, et franchement bienvenue.

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Avatar de Frank The Simgeek

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