Imagine un jeu où les peluches combattent dans un monde pastel, dirigées par des princesses piégées dans un univers étrange. The Beast and the Princess est cette petite surprise indie qui nous prend de court, à mi-chemin entre conte féérique et stratégie nerveuse. Le résultat? Un tower defense qui ne ressemble à rien d’autre… et c’est pour ça qu’on l’adore.

Quand les peluches prennent les armes
Oublie les tourelles figées et les chemins tout tracés : ici, tu déploies des combattants mignons, mais redoutables. Chaque niveau comporte des personnages aux attaques variées dans des arènes dynamiques puis devient une sorte de puzzle en temps réel, où positionnement, timing et gestion des compétences font toute la différence.
Mais ce qui rend le tout encore plus addictif, c’est ce système de combos en chaîne. Plus tu joues efficacement, plus tu montes en puissance, déclenchant des attaques spéciales ou des boosts d’équipe. Le débit de jeu est donc rapide, tactique, et surtout, ultra satisfaisant quand tout s’emboîte.

Une aventure à deux voix
L’histoire suit deux princesses jumelles enfermées dans un jeu mystérieux. Ce n’est pas seulement un prétexte : chaque niveau, chaque ennemi, chaque dialogue semble nourrir ce mystère central. Qui les observe? Pourquoi sont-elles ici? On sent l’inspiration des visual novels japonais, mais sans les longues digressions : le jeu va droit au cœur, alternant entre tension narrative et bouffées d’émotion.
Et oui, tu vas t’attacher. Parce que derrière ses allures toutes douces, le jeu aborde des thèmes bien plus profonds qu’il n’y paraît.

Entre l’ombre et la lumière
Visuellement, le jeu opte pour une 2D stylisée qui évoque les pages d’un livre de contes animé. Les personnages sont expressifs, les ennemis aussi variés qu’adorables, et l’ensemble baigne dans une lumière pastel qui ne tombe jamais dans la morbitude. C’est beau, mais surtout bien pensé : chaque unité est lisible au premier coup d’œil, chaque attaque a du punch, chaque effet visuel renforce la lecture du jeu.
La musique, elle, joue le rôle d’un fil émotionnel discret : tantôt planante, tantôt rythmée, elle suit avec finesse les hauts et les bas du récit.

Un tower defense qui se réinvente
The Beast and the Princess n’est pas un jeu qui s’éternise. C’est une expérience compacte, entre 5 et 8 heures, idéale pour un weekend de jeu concentré. Cependant, il coche toutes les cases : un gameplay original, une narration intrigante et une ambiance léchée. Mais avant tout, il donne cette impression rare d’avoir vécu quelque chose de complet et de sincère.
En combinant stratégie en temps réel, combos stylés et narration touchante, The Beast and the Princess redonne un coup de pep au tower defense. Si tu cherches un jeu pour les esprits malins, attendrissant, mais qui ne prend pas ses joueurs pour des enfants, fonce. C’est mignon, oui, mais c’est surtout intelligent et on en redemande.

Merci à Libragames pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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