La sixième saison de Dragon Ball Z a été diffusée du 3 février au 22 septembre 1993, totalisant 29 épisodes. Cette saison met en scène l’affrontement intense entre les Fighters Z et le grand antagoniste de l’arc : Cell. L’animation de cette saga est signée par le célèbre studio Toei Animation, fidèle à l’adaptation de l’œuvre originale du mangaka Akira Toriyama. À travers des combats spectaculaires et des moments forts en émotion, cette saison constitue une étape marquante dans l’évolution de la série et de ses personnages.

Au total, Dragon Ball Z compte neuf saisons, regroupant 291 épisodes diffusés entre 1989 et 1996, faisant de la série un incontournable de l’animation japonaise.

La menace de Cell et le défi des Jeux
L’arc des Jeux de Cell constitue l’un des moments les plus intenses de Dragon Ball Z. Faisant suite à l’arc des Androïdes, ce sixième arc introduit un nouvel ennemi redoutable : Cell, une créature artificielle issue d’une expérience scientifique poussée à l’extrême. Doté d’une puissance terrifiante et d’une soif de perfection, Cell ne cherche pas seulement à dominer, mais à prouver qu’il est l’être ultime.

Afin de démontrer sa supériorité, Cell organise un tournoi inédit : les Cell Games. Ce défi lancé aux plus grands combattants de la Terre prend la forme d’un affrontement public, annoncé au monde entier. Cette fois, ce n’est pas seulement l’avenir de la planète qui est en jeu, mais aussi l’équilibre entre la force brute et la responsabilité qu’elle implique.

Pendant que Cell prépare son arène, les héros de la série, notamment Goku et ses alliés, entrent dans une phase d’entraînement intense. Chacun cherche à repousser ses limites, conscient que l’adversaire qui les attend n’est pas à prendre à la légère. L’arc se concentre aussi sur la progression de la nouvelle génération de combattants, qui commence à jouer un rôle de plus en plus central dans l’histoire.

Le rythme s’accélère à mesure que le jour du tournoi approche, créant une tension croissante. Entre enjeux planétaires, dilemmes moraux et scènes d’action épiques, cette saga offre un récit captivant, qui pose les bases des futurs développements de la série.

Cell, le vilain ultime et la naissance de Gohan
Je l’avais mentionné dans ma critique de la cinquième saison : l’arc des Androïdes est celui que j’aime le moins. Par contre, la sixième saison, qui oppose véritablement Cell à nos combattants, c’est une toute autre histoire. Surtout avec le véritable combat entre Cell et Gohan, moment clé de la série.

Pour ma blonde, qui découvre Dragon Ball Z pour la première fois, ce fut malheureusement sa pire saison. Elle n’a pas du tout accroché à Cell comme antagoniste. Ce qui, évidemment, diffère totalement de mon opinion. Pour moi, Cell est le vilain ultime pour Goku, un ennemi qui boucle une histoire débutée dès Dragon Ball. J’imagine que j’ai un faible pour ce genre de récits bien ancrés dans la continuité, peut-être plus que ma copine.

J’ai lu les mangas trois fois (je suis d’ailleurs en pleine relecture de l’édition couleur), et j’ai vu l’anime au moins une cinquantaine de fois, que ce soit sur YTV, en DVD ou en streaming. Donc, oui, je connais la suite, et je peux vous dire que la sixième saison marque véritablement la naissance de Gohan comme héros, un passage de flambeau entre père et fils absolument fantastique. Jusqu’à ce que vous découvriez la huitième saison… car la septième est surtout centrée sur Gohan, du moins au départ.

Conclusion
Mais cette sixième saison, c’est celle qui offre les meilleurs combats, les meilleures évolutions de personnages et une pluie d’émotions. Ah, ce fameux Gohan qui grandit… quel moment. Bref, cette saison figure parmi mes préférées et représente, selon moi, l’un des grands tournants de l’histoire, même si ce moment fort a malheureusement été un peu gâché par la suite. Je vous recommande tout de même de poursuivre l’anime, surtout si vous suivez mes critiques. Oui, le reste perd un peu en force après cette saison, mais cela ne veut pas dire que c’est mauvais, loin de là. Je donne donc à cette fabuleuse sixième saison une note de 9,1 sur 10.

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