
Le deuxième tome de NieR Automata : Opération Pearl Harbor est sorti le 16 janvier 2023, publié par les éditions Kurokawa. Au Québec, la distribution est assurée par les éditions Interforum, et le manga est vendu au prix de 14,95 $. Ce second volume couvre les chapitres 5 à 9 et compte un total de 176 pages. L’histoire se déroule dans l’univers du jeu à succès NieR Automata, et il s’agit d’une œuvre de Yoko Taro et Megumu Soramichi.

Petit récapitulatif du premier tome
L’histoire se déroule en l’an 11 941 après J.-C., alors que l’humanité est au bord de l’extinction. Menacée par les Machines, appelées Machine Lifeforms, le reste de la population humaine s’est réfugié sur la Lune. Toutefois, l’humanité n’a pas dit son dernier mot : elle envoie régulièrement des unités d’androïdes sur Terre pour accomplir diverses missions dans l’espoir de reconquérir la planète. Malheureusement, peu de ces missions sont couronnées de succès.
Le manga raconte justement l’une de ces opérations. On y suit B2, membre de l’escadron YoRHa, la plus grande unité jamais envoyée sur Terre, une mission d’une ampleur sans précédent. Hélas, lors de leur redéploiement, l’unité est décimée, et seuls quatre membres parviennent à atteindre la surface vivants.
B2 devient alors capitaine de cet escadron quasiment anéanti et accepte, à la demande du Haut Conseil, une mission cruciale : désactiver un serveur stratégique des Machine Lifeforms. En chemin, le groupe croise une ancienne escouade abandonnée à elle-même, qui se fait désormais appeler la Résistance. Mais la méfiance règne entre les deux camps, et le premier tome se termine sur un cliffhanger : une confrontation éclate entre les groupes, laissant planer l’incertitude sur leur avenir.
Une alliance fragile face à une mission suicide
Dès les premières pages du deuxième tome, on apprend que l’escadron YoRHa et la Résistance s’allient pour accomplir cette fameuse mission, toujours considérée à ce jour comme une mission suicide. On découvre également une information relativement importante sur la Résistance, qui sèmera la confusion au sein du Haut Conseil.
Le tome prend aussi le temps de développer de belles relations d’amitié entre les membres des deux groupes. Certains tomberont au combat, et un virus informatique ennemi viendra ajouter un défi supplémentaire à leur survie.
Le tome se conclut sur le début de la mission, et laissez-moi vous dire que nos protagonistes ne sont pas au bout de leurs peines. Cette mission semble conçue pour qu’aucun n’en ressorte vivant, mais chacun d’eux garde l’espoir de survivre. J’ai donc très hâte de découvrir la suite dans le troisième tome !
Une approche visuelle plus sobre que le jeu
Le dessin est, encore une fois, très réussi. Bien que l’univers de NieR: Automata soit reconnu pour son esthétique relativement sexy, le manga prend ici une direction un peu différente de ce à quoi on pourrait s’attendre. Oui, certains personnages affichent des poitrines généreuses, mais cela reste globalement sobre. On n’est pas confronté à des illustrations provocantes comme dans le jeu (je pense notamment aux fameuses petites culottes, pour ceux qui n’auraient pas saisi la référence). Ce n’est pas quelque chose qui me dérange personnellement, mais je pense que cela pourrait mettre certains lecteurs mal à l’aise, et je trouve important de le souligner.
Un excellent manga, accessible à tous
Le manga de NieR: Automata a réussi à me convaincre dès la vingtaine de premières pages du premier tome. Et le deuxième tome est encore meilleur. Il se démarque par le développement de ses personnages et la qualité de son récit. Que vous soyez amateur du jeu ou non, le manga saura vous séduire. D’ailleurs, il n’est pas nécessaire d’avoir joué au jeu pour bien comprendre l’histoire, puisque celle-ci se déroule avant les événements de NieR: Automata.
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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