
“Je te choisis, Otogiri la courtisane empoisonnée !”
Salut mes petits cocos amateurs de lectures sombres et déroutantes.
Nous sommes rendus au 8e tome de cette série qui me surprend à chaque lecture.
On se rappelle que le volume 7 m’avait jeté à terre avec son fantôme d’enfant abusé qui avait mangé son père sans le savoir. Oui oui, c’est bien de ça qu’on parle. Je rappelle que Dark Gathering est classé comme un Shonen, mais selon moi, il est pour un public averti, et doit au moins avoir 14-15 ans (et une bonne santé mentale) pour s’y attaquer. Dark Gathering est écrit et dessiné par Kenichi Kondo, et publié en français par les éditions Mana Books. Allons voir ce qui se passe dans ce 8e volume bien tordu.
Otogiri, la courtisane empoisonnée entre en scène
Afin de capturer l’esprit d’un garçon violent et ivre de ressentiment envers sa mère, Yayoi invoque une diplômée : Otogiri, la courtisane empoisonnée. (D’où mon sous-titre à la Pokémon.) Mais attention, on est loin du Pikachu cute ici.Yayoi envoie donc sa courtisane contre cet enfant, et s’en suit une confrontation intense. Otogiri brille d’autant plus que son adversaire est puissant. Plus l’enfant lui envoie des sorts mortels, plus ses attaques deviennent incontrôlables, et elle désire encore plus le vaincre.
Mais la vraie question c’est : Yayoi et ses amis réussiront-ils à la contrôler, maintenant qu’elle a gagné autant en puissance ?
Un mélange unique d’horreur et de Pokémon dark
Ce manga est vraiment une belle surprise pour moi et il continue à être très solide.
On a ici une vraie pépite, et ce volume vient encore plus placer la série dans mes plus belles découvertes récentes. Kenichi Kondo nous offre un mélange étonnant entre horreur pure et style “pokémonesque”, et pourtant… ça marche ! Mais ce n’est pas que de l’action spectrale, l’intrigue qui entoure nos héros devient de plus en plus intéressante. Depuis quelques numéros, on devine qu’ils ne sont pas les seuls à pouvoir contrôler des esprits.
La vraie question est : pourquoi s’en prennent-ils à Yayoi ?Et ça semble se préciser… car une jeune fille au look glauque approche Yayoi et semble elle aussi s’intéresser aux esprits. Prochain volume : on veut des réponses !
Des dessins superbes pour un récit troublant
Le dessin est vraiment d’une beauté remarquable, et certaines pages viennent sublimer un scénario qui, lui, glace le sang.
Ce que j’adore, c’est quand on en apprend plus sur l’esprit rencontré, et sur l’histoire tragique qui l’a mené à devenir un esprit violent.
Certains deviennent dociles, mais d’autres comme Otogiri… ouf.
Ils ne coopèrent pas toujours, et ça pourrait mener à des retournements inattendus plus tard.
Ce genre de tension, c’est parfait pour ajouter de l’anxiété à Keitaro, notre pauvre garçon qui en voit déjà pas mal.
Conclusion : un manga dérangeant… mais captivant
Encore un superbe tome, que je recommande à tout fan d’horreur qui cherche quelque chose de léger, mais troublant.
Mais attention : âmes sensibles s’abstenir.
Si les histoires d’abus chez les enfants, de viol ou de meurtres sordides vous rendent mal à l’aise (et c’est bien normal), ce manga n’est peut-être pas pour vous. Mais qu’on se comprenne bien : même si le manga contient des moments humoristiques, il ne banalise jamais ces sujets graves.
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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