Gaucho and the Grassland est un jeu d’aventure développé et édité par le studio indépendant Epopeia Games, également connu pour Muller Mad Jack. Prévu pour le 16 juillet 2025, le jeu sera disponible sur PC (via Steam), PlayStation 4, Nintendo Switch et Xbox Series. Mélangeant aventure et simulation, il s’inspire de titres comme Stardew Valley et Animal Crossing. Le jeu est uniquement disponible en anglais et ne propose aucune traduction française. À noter que la version PC se joue très confortablement à la manette. Gaucho and the Grassland est offert au prix de 27,39 $.

Un retour aux sources teinté de légendes
Dans Gaucho and the Grassland, le joueur incarne un gaucho qui décide de quitter la ville pour revenir vivre sur les terres rurales de son enfance, au cœur des vastes plaines sud-américaines. De retour dans la ferme familiale, accompagné de son cheval Alazão et de son chien Cusco, il entreprend de restaurer la propriété laissée à l’abandon, tout en renouant avec la culture et les traditions de sa région.

Au fil de l’histoire, le personnage principal réalise diverses tâches agricoles : il s’occupe du bétail, tond les moutons, ramasse les œufs, pêche, cultive la terre et reconstruit les bâtiments de la ferme. Son quotidien est rythmé par le travail et les relations qu’il tisse avec les habitants des environs.

Cependant, l’histoire prend une tournure plus mystérieuse lorsqu’un portail magique s’ouvre, donnant accès à un monde surnaturel inspiré du folklore sud-brésilien. Dans cet univers parallèle, le gaucho rencontre des créatures légendaires et accomplit des quêtes liées à des récits traditionnels. Il est guidé par une jumentière énigmatique, qui lui confie des missions afin de rétablir l’équilibre entre les mondes.

L’infusion traditionnelle de maté, consommée régulièrement, permet de révéler des secrets cachés ou d’ouvrir de nouveaux chemins. Le récit mêle ainsi vie rurale, légendes anciennes et spiritualité locale. Au fil de ses aventures, le gaucho devient plus qu’un simple fermier : il devient le protecteur des terres et du patrimoine culturel des pampas.

Un gameplay axé sur la gestion et la construction
Je vous ai préparé un court résumé de l’histoire, mais il est important de préciser que Gaucho and the Grassland mise davantage sur le gameplay que sur sa trame narrative. Le but principal est de ramener la paix dans la région. Pour y parvenir, vous devrez accomplir de nombreuses quêtes données par les habitants, qui vous guideront progressivement vers votre objectif final. Ces quêtes s’inscrivent toutes dans la thématique centrale du jeu : la ferme.

Le jeu ne comporte aucun système de combat. À la place, vous progressez en récoltant des ressources et en débloquant des plans de fabrication (crafting). Vous améliorerez ainsi vos outils, comme des pioches, des haches ou encore un marteau, qui vous serviront à réparer ou construire divers éléments du décor. À noter qu’il n’y a pas de pelle dans le jeu, car le creusage est confié à votre chien. C’est d’ailleurs là que réside l’un des problèmes du jeu : le comportement du chien est parfois instable. Il m’est arrivé à plusieurs reprises de ne pas pouvoir lui donner l’ordre de creuser, m’obligeant à recharger ma sauvegarde. Ce type de bug, bien qu’isolé, fait partie des quelques défauts de Gaucho and the Grassland. Mis à part cela, et quelques légères chutes de FPS lors des courses à cheval, le jeu demeure bien optimisé.

Le jeu propose également un système de construction d’habitations. Vous pourrez bâtir différents bâtiments, comme des espaces destinés à la reproduction des animaux, et personnaliser leur aménagement. À l’image d’Animal Crossing, vous pouvez décorer librement, bien que chaque élément nécessite des ressources pour être fabriqué. Les bâtiments doivent être placés sur des terrains que vous possédez, et pour cela, vous devrez en acheter de nouveaux au fil de votre progression.

Une direction artistique simple, mais efficace
Le jeu est visuellement beau, sans pour autant être impressionnant. Il ne s’agit pas d’une production AAA avec un énorme budget, mais la direction artistique choisie par les développeurs colle parfaitement à l’univers de Gaucho and the Grassland. Les personnages n’ont ni yeux ni sourire visibles, mais ce style minimaliste ne nuit pas à l’expérience. Au contraire, le jeu reste agréable à regarder et ne pose aucun problème du côté visuel.

Comme mentionné plus tôt, certaines animations manquent de finition. Ce n’est rien de particulièrement gênant, mais cela mérite d’être souligné. Quelques mouvements, notamment lors des déplacements à cheval, pourraient gagner en fluidité. Heureusement, les effets de lumière viennent rehausser l’ensemble et contribuent grandement à rendre le style visuel plus attrayant.

Le rendu final est donc cohérent avec les ambitions du jeu. Sans être spectaculaire, Gaucho and the Grassland propose un univers charmant, chaleureux et bien adapté à son gameplay. Le résultat reste tout à fait plaisant à l’œil.

Une ambiance sonore qui lasse rapidement
Malheureusement, la trame sonore de Gaucho and the Grassland est l’un de ses points faibles. Chaque biome du jeu ne propose qu’une seule musique, jouée en boucle. Bien que ces morceaux ne soient pas désagréables en soi, leur répétition constante devient vite lassante, surtout que vous passerez de longues heures dans les mêmes environnements. Les mélodies, souvent très aiguës ou chargées en tonalités élevées, peuvent même nuire à l’immersion au fil du temps.

Ce manque de variété musicale rend difficile un véritable engagement dans l’expérience. On aurait apprécié une composition plus diversifiée, ou au minimum une alternance dans les thèmes selon les moments de la journée ou les actions du joueur.

De plus, le jeu ne propose aucun doublage. Même si les dialogues sont peu nombreux, quelques voix ou effets vocaux auraient pu enrichir l’ambiance générale et donner un peu plus de vie aux personnages. Ce petit ajout aurait été un plus bienvenu pour renforcer l’immersion.

Conclusion
Gaucho and the Grassland est un bon jeu indépendant, bien qu’il ne soit pas exempt de défauts. Son parcours est parsemé de quelques embûches, notamment des bugs et des chutes de FPS lors de certaines animations. On peut espérer que ces problèmes seront corrigés dans de futures mises à jour. En revanche, du côté de la trame sonore, il ne faut pas se faire d’illusions : il serait surprenant que le studio ajoute de nouvelles compositions à l’avenir.

Malgré ces éléments, le jeu brille par son gameplay addictif et plaisant. Il s’inscrit dans la lignée de titres comme Animal Crossing, tout en proposant une ambiance différente, plus ancrée dans une culture sud-américaine, avec une esthétique moins « cute » mais tout aussi immersive.

Je lui attribue la note de 8 sur 10, pour sa capacité à captiver, son univers unique et la richesse de ses mécaniques de gestion, malgré quelques imperfections techniques.

Merci à Epopeia Games pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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