Malgré les nombreux jeux de tir de cette catégorie, Final Shot réussit à se distinguer avec panache. Ce jeu d’action en vue au dessus ne se contente pas de suivre les pas de ses prédécesseurs : il trace sa propre voie à coups de katanas tranchants, de coups de feu millimétrés et de mécaniques nerveuses à souhait. Si vous cherchez une expérience où la précision est reine et l’intensité omniprésente, vous venez de trouver votre nouvelle obsession.

De la nervosité à souhait
Dès les premières minutes, Final Shot annonce ses couleurs. L’action est rapide, viscérale, mais surtout impitoyable. Le joueur incarne un mercenaire dans un univers mêlant esthétique néo-féodale et modernité brutale. L’inspiration samouraï est omniprésente, que ce soit dans le design des personnages, les décors stylisés, ou encore la philosophie du gameplay. Ici, chaque coup ou tir est une décision, chaque mouvement un pari risqué. Il ne s’agit pas de foncer tête baissée, mais bien de lire la pièce, anticiper les ennemis et frapper au moment parfait.

Suivre la voie
Si Hotline Miami est souvent cité comme modèle, Final Shot n’est pas une simple copie. Là où son aîné proposait un chaos punk sous acide, ici on propose une chorégraphie létale, presque cérémoniale. Les combats sont plus lisibles, mais non moins exigeants. Le jeu demande de la rigueur, mais offre aussi des moments de grâce, où le joueur, dans un état de flow parfait, enchaîne les éliminations sans une seule erreur. C’est là toute la magie du titre.
Les missions sont variées et brillamment mises en scène. Certaines vous demanderont d’infiltrer des complexes sécurisés sans faire de bruit, tandis que d’autres vous plongeront dans des fusillades où la moindre erreur est fatale. Le level design met l’accent sur l’expérimentation : il n’y a jamais une seule façon de réussir, mais plutôt une multitude de chemins à explorer selon votre style. Que vous soyez un amateur de tir précis à distance ou un adepte du corps-à-corps, Final Shot a quelque chose à vous offrir.

Leçons de dojo
Côté technique, le jeu brille également. Les graphismes, bien que stylisés, regorgent de détails et d’animations fluides. La direction artistique oscille entre minimalisme zen et excès sanguinolent, renforçant l’idée que l’on évolue dans un monde où l’équilibre est sans cesse rompu. La bande sonore, quant à elle, alterne entre percussions tribales et vibes électroniques, accentuant la tension permanente.
Ce qui rend le titre si captivant, c’est aussi sa difficulté bien dosée. Là où certains jeux frustrent par leur injustice, celui-ci propose un challenge relevé, mais juste. Chaque échec est une leçon, chaque réussite, une récompense. Ce sentiment de progression, si rare dans le genre, rend le jeu terriblement addictif.

Final Shot se veut comme une réinvention moderne, élégante et percutante du genre. Il ne s’adresse pas à ceux qui cherchent une balade tranquille, mais bien à celles et ceux prêts à affronter leurs limites et à perfectionner leur art. Préparez-vous : le dernier tir pourrait bien être le vôtre… ou celui qui vous fera entrer dans la légende.

Merci à ChiliDog Interactive pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.