
Date Everything! est sorti le 17 juin 2025 sur PC (via Steam), PlayStation 5, Nintendo Switch et Xbox Series. Il s’agit d’un jeu qui mêle gestion et visual novel. Mon test a été réalisé sur la version PC, qui offre une compatibilité totale avec la manette.
Cependant, pour profiter pleinement de l’expérience offerte par Date Everything!, une bonne maîtrise de l’anglais est essentielle, car le jeu ne propose ni doublage ni traduction en français. Le titre est développé par Sassy Chap Games et édité par Team17, l’un de mes éditeurs indépendants favoris.
Le jeu est proposé au prix de 38,99 $ sur PC et de 39,99 $ sur consoles. Une édition spéciale à 44,99 $, incluant l’extension Lavish, est également disponible.

Un monde où tout peut être aimé
Dans Date Everything!, le joueur incarne un protagoniste anonyme transporté dans un monde étrange où les concepts abstraits et les objets du quotidien prennent forme humaine. Dans cet univers unique, chaque entité personnifiée possède sa propre apparence, personnalité et histoire. Le héros doit interagir avec ces incarnations, apprendre à les connaître et tisser des liens avec elles.
Rapidement, il devient évident que ces relations ne sont pas anodines : elles influencent l’équilibre de ce monde symbolique. L’univers du jeu est construit autour de rencontres, de dialogues et de choix qui dévoilent peu à peu la nature et les enjeux de cette réalité parallèle.
Le joueur découvre des personnages représentant des idées aussi diverses que le Temps, la Musique, l’Internet ou même des émotions et des actions humaines. Chaque rencontre enrichit le récit, en révélant les interactions entre ces forces personnifiées et leur impact sur l’ordre du monde. À travers une narration interactive, l’histoire explore la complexité des relations humaines à travers une lentille conceptuelle et créative.

Tout peut être une date… vraiment tout
Si vous ne l’aviez pas encore compris, Date Everything! ne vous propose pas de sortir avec tout le monde… mais avec tout. Chaque objet de votre maison peut devenir une relation potentielle. Le titre ne s’appelle pas Date Everyone, mais bien Date Everything, et ce n’est pas un hasard.
L’histoire débute après que votre personnage ait été renvoyé de son nouveau travail, moins de douze heures après son embauche. Peu après, une mystérieuse personne vous envoie un colis contenant une paire de lunettes. Grâce à cet objet, vous obtenez la capacité étrange d’interagir, et de « dater », les objets qui vous entourent.
Le récit constitue le cœur même de l’expérience, car le gameplay est très limité. Bien qu’il soit techniquement classé comme un jeu de simulation, le genre visual novel correspond bien mieux à ce que propose réellement le jeu.
Pas d’inquiétude à avoir : l’histoire est clairement le point fort de Date Everything! et présente très peu de défauts. Elle évolue selon vos choix et vos interactions avec les nombreux personnages, au total, vous pourrez rencontrer et apprendre à connaître jusqu’à 100 entités différentes.

Une mécanique centrée sur les liens… même avec vos draps
Le jeu se concentre principalement sur deux éléments : vos lunettes et votre téléphone mobile. Tout au long de l’histoire, vous aurez quelques interactions avec des personnes à l’extérieur de votre maison, principalement par le biais des réseaux sociaux, mais celles-ci restent secondaires. L’essentiel tourne autour des cent personnages du jeu.
L’objectif est simple : créer des liens, qu’ils soient amicaux ou amoureux, avec plusieurs d’entre eux. Grâce à vos lunettes, vous pouvez cibler un objet et lui envoyer des « ondes de dating ». Cela permet de faire apparaître un avatar doté d’une personnalité propre. Chaque avatar est unique, avec ses propres réactions, traits et comportements.

Une journée de jeu est divisée en cinq segments de discussion. À chaque phase, vous devrez choisir avec qui interagir. Attention, certaines conversations abordent des thèmes matures, le jeu ne s’adresse donc pas à un public général. À titre d’exemple… il est possible d’avoir une relation intime avec ses draps. Oui, vraiment.
Certaines histoires exigeront des interactions croisées entre plusieurs personnages, vous demandant un peu de logique pour faire avancer les récits. Des personnages apparaissent aussi de façon aléatoire, et vous pouvez même vous faire des ennemis, une mécanique à explorer pour débloquer des éléments narratifs surprenants.

Une présentation simple, mais une ambiance réussie
Visuellement, Date Everything! n’est pas impressionnant, et les sections de dialogue sont présentées de manière classique, comme dans la plupart des visual novels. Cela n’empêche toutefois pas le jeu de briller par son humour, présent autant dans les dialogues que dans certains éléments visuels. L’environnement de la maison est bien réalisé, et les contrôles sont fluides et optimisés. Et pour répondre à la question que plusieurs pourraient se poser : oui, le jeu est bien optimisé sur PC.
Une autre force notable du titre réside dans sa trame sonore. Chaque personnage est doublé et possède une voix distincte, avec un ton, un accent et une personnalité propres. Un travail vocal impressionnant, surtout compte tenu du nombre élevé de personnages. Cette diversité vocale contribue à renforcer l’immersion dans l’univers du jeu.
Enfin, la musique d’ambiance, bien qu’elle reste en arrière-plan, accompagne efficacement les différentes scènes et aide à souligner l’émotion ou le ton de chaque interaction. L’ensemble crée une atmosphère cohérente, à la fois légère, absurde et parfois touchante.

Une expérience aussi drôle que surprenante
Il est plaisant de jouer à Date Everything! : l’humour fonctionne bien, et le jeu parvient même à vous faire réfléchir sur les choix que vous devez faire face aux nombreux personnages. J’étais très sceptique au départ, mais il a su me convaincre rapidement — et m’a souvent fait rire.
Les personnalités variées, la qualité du récit et le fait que chaque personnage possède un doublage unique contribuent à faire de Date Everything! l’une des belles surprises de 2025.
Merci à Team17 pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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