
Yo tout le monde ! C’est encore moi, Thibni, votre sous-fifre dévoué du Dieu-Geek préféré ! Après un tome 3 plutôt mouvementé, j’enchaîne avec le Tome 4 de Mecha-Mages – D’esclave à héros, toujours scénarisé par RYOMA et dessiné par Cambria Bakuhatsu Taro.
Voyons ensemble si ce nouveau volume vient consolider les failles ou continuer à courir à toute vitesse sans regarder derrière lui.
Résumé sans spoilers
Dans ce tome, Yûta se retrouve face à l’un des Douze Maîtres Célestes, et le combat s’avère suffisamment impressionnant pour que les Chevaliers de Fer soient invités à participer à des tractations politiques. Les enjeux changent : place à l’intrigue royale, aux votes truqués, et à la diplomatie. Yûta, encore naïf politiquement, découvre un monde où les décisions peuvent coûter très cher. Le groupe devra affronter des vérités sombres sur le royaume qu’ils veulent défendre. L’ambiance devient plus pesante et la tension grimpe.
Univers & ambiance
Le décor politique apporte une couche de complexité bienvenue, mais elle est encore traitée un peu trop rapidement. Les thèmes abordés (pouvoir, corruption, manipulation) auraient mérité un traitement plus approfondi. Cela dit, ça apporte une bonne variation de ton.
Rythme & narration
Toujours aussi rapide. Les événements s’enchaînent sans vraiment laisser le temps de s’attarder sur leurs conséquences. Mais contrairement au tome 3, ici, le rythme sert une montée en intensité. Le crescendo narratif est mieux géré.
Personnages
Toujours pas d’évolution marquée pour Yûta, même si on le sent plus bousculé par les événements. Le personnage de Falma gagne en intérêt, et l’intrigue politique permet d’enrichir un peu plus l’univers. Dommage que d’autres comme Nanami restent sous-exploités.
Les antagonistes sont encore flous, mais on commence à percevoir de vraies menaces.
Graphisme
Rien à redire, c’est constant. L’action est claire, les planches dynamiques, et les scènes plus posées bénéficient aussi d’une belle mise en page. Toujours ce souci de bulles un peu envahissantes, mais on s’y fait.
Pourquoi continuer ?
Parce qu’il y a enfin une tentative de creuser un peu plus profondément. La politique, les alliances, les jeux d’influence : on a une base solide pour quelque chose de plus mature.
Conclusion
Une amélioration légère, surtout au niveau des enjeux et de la tension. Ce n’est pas encore le grand chamboulement, mais c’est un pas dans la bonne direction.
Merci à Interforum pour la copie du livre.

Pour se procurer le manga, c’est ici.


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