IMPORTANT: ce test est basé sur une version en accès anticipé.

Tanné d’être le héros? De toujours vouloir sauver le monde? Voici
l’occasion rêvée de passer du côté obscur. Cthulhu Keeper vous propose d’être le leader de votre secte démoniaque et de faire souffrir les gens qui n’ont pas voulu se joindre à vous. Passant de la gestion de repère aux scènes d’infiltration, Kuuasema nous propose un petit jeu assez original.

À vos pentacles, prêts, partez!
Dans Cthulhu Keeper, vous incarnez Lilith (la reine de la nuit) qui a pour mission d’établir son temple dans le sous-sol d’une clinique afin de pouvoir contrôler le monde. Le jeu semble laisser sous-entendre qu’on pourra personnifier éventuelle d’autres démons de l’univers lovecraftien. L’histoire principale évolue au fur et à mesure que l’on réalise les missions proposées dans notre portail. Dans la démo, deux types de missions étaient disponibles. Le premier type de mission consiste à explorer un quartier d’une ville. La mission est divisée en plusieurs scènes qui ont chacune un objectif à atteindre. Le deuxième type de mission nous dévoile une partie importante de la trame principale. Un nécromancien d’une forte puissance détient un livre sacré que nous dévons récupérer à tout prix avant d’aller tuer le nécromancien. Les références lovecraftiennes sont présentes en grande quantité ce qui risque de plaire beaucoup aux fans de cet univers.

Des bonnes idées qu’il reste à peaufiner
Niveau gameplay, le jeu se divise en deux phases distinctes soit la gestion de notre repère et les missions de la trame narrative.
La partie gestion est simple et efficace. Quatre ressources (des tablettes anciennes, de l’or, de la chaire et de la démence) sont mises à notre disposition afin de recruter de nouvelles aberrations ou des cultistes, d’améliorer nos effectifs ou encore de poser des pièges afin de tenir loin les intrus qui voudrait s’aventurer dans notre résidence. Kuuasema ne réinvente pas la roue chez les jeux de gestion, mais le thème est assez fort pour pallier au manque d’innovation.

Du côté des missions, on nous propose plusieurs objectifs différents. Par exemple, traverser un territoire incognito, éliminer un nombre de civils avec une aberration ou exhumer des tombes. À chaque proposition du jeu, plusieurs solutions sont possibles, ce qui rend le jeu particulièrement intéressant. Ce qui vient affecter négativement l’expérience de jeu, c’est la gestion de la caméra qui est très brouillon. Cela nuit vraiment à l’immersion du joueur dans le jeu, car on doit s’arrêter avant chaque action pour placer notre point de vue. J’ai essayé de jouer avec une manette de Xbox; comme c’est une démo, le jeu ne reconnaissait pas les boutons de l’accessoire, mais gérer la gestion de la caméra était bien plus facile qu’au clavier souris.

Une ambiance dosée à la perfection
Une des grandes forces du jeu, c’est son visuel. Le style de dessin permet de montrer l’horreur sans trop de détails, ce qui permet au créateur du jeu de présenter des scènes horrifiques, sans choquer. Le résultat est super beau et rend le jeu prenant mais n’est pas trop gourmand niveau graphique. La trame sonore colle à la perfection avec l’ambiance, je n’ai rien à redire.

En résumé
Ce jeu de gestion horrifique qui veut sortir des sentiers battus par son
thème réussi à nous surprendre. C’est un jeu simple à prendre en main, mais difficile à maitriser. Ma seule réserve envers le jeu, c’est qu’à la longue, le jeu pourrait devenir répétitif si les objectifs des missions restent toujours les mêmes.

Points forts
– Très bon tutoriel
– L’identité visuelle du jeu
– Le thème est original
– Les scènes d’infiltration sont captivantes
– Les références à l’Univers de Cthulhu.

Points négatifs
– La gestion de la caméra
– La gestion de l’inventaire durant les phases missions
– L’impossibilité de sauvegarder quand on veut

Merci à Kuuasema pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.

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