Le vingt-troisième tome de Valkyrie Apocalypse (Record of Ragnarok) est un manga créé par Shinya Umemura et Takumi Fukui, avec des dessins signés Azychika. La version française est éditée par Ki-oon et distribuée par Interforum.

Ce volume comprend un total de 178 pages, couvre les chapitres 91 à 94, et inclut également une histoire bonus à la toute fin. Il est disponible depuis le 16 mai 2025 au prix de 15,95 $.

Susanoo, Le dieu de l’épée.

Un duel légendaire et une trahison en marche
Dans ce nouveau tome, un combat inédit se profile à l’horizon : celui opposant le dieu de l’épée, Susanoo, au plus redoutable bretteur de l’histoire humaine, Sōji Okita. L’humanité est toujours en mauvaise posture, et ce duel, digne d’un grand film de samouraïs, s’apprête à débuter dans une ambiance tendue et spectaculaire.

Malheureusement, le vingt-troisième tome ne contient pas encore la conclusion de ce combat palpitant, qui prend place dans un décor surprenant : une ville de Tokyo ravagée. En parallèle, l’histoire commence à semer les graines d’un nouvel arc narratif plus sombre, centré sur une trahison à venir. D’après ce que j’ai pu en déduire, cette trahison pourrait bien signer la fin du tournoi. Elle serait orchestrée par Odin lui-même, un personnage dont les intentions restent encore largement mystérieuses.

Cependant, il est encore trop tôt pour développer cette intrigue en profondeur, car les éléments dévoilés à ce stade sont minces. Il faudra sans doute attendre les prochains tomes pour voir comment cette menace évoluera.

Soji Okita, Le plus puissant trancheur d’hommes de l’histoire.

Le passé de Sōji Okita se dévoile entre deux lames
Dans ce vingt-troisième tome, une grande partie du volume est consacrée au début du combat tant attendu entre Susanoo et Sōji Okita. Sans surprise, la conclusion du duel ne figure pas encore dans ce tome, ce qui était plutôt prévisible, étant donné que Sōji est un personnage que l’on nous tease depuis une dizaine, voire une quinzaine de tomes.

Contrairement au volume précédent, centré sur les origines de Susanoo, ce tome se penche cette fois sur le passé du représentant humain. On y découvre comment Sōji Okita est devenu un guerrier légendaire, malgré une vie écourtée par la tuberculose, maladie qui l’a empêché de participer aux combats sur le front. Cela ne l’a pas empêché de développer un style de combat unique, en partie fondé sur des techniques qu’il aurait imaginées en fusionnant avec une entité mystérieuse : l’Enfant du Démon, un être qui le consume de l’intérieur.

Ce retour sur ses origines enrichit le personnage et permet de mieux comprendre ses motivations et sa force. Le tome trouve donc un bon équilibre entre action et narration, en approfondissant le passé d’un combattant central tout en préparant le terrain pour la suite du duel.

Une symphonie de lames, d’humour et de tragédie
L’auteur parvient toujours à nous tenir en haleine, nous rappelant qu’un combat n’est jamais réellement terminé tant que la mort n’a pas entièrement réclamé son dû. C’est là l’une des grandes forces de Valkyrie Apocalypse : cette tension constante, cette incertitude jusqu’à la dernière page.

Ajoutons à cela un style graphique toujours aussi puissant, ponctué de touches d’humour bien dosées, qui apportent un équilibre inattendu mais parfaitement maîtrisé. Ce tome est, à mon avis, l’un des meilleurs publiés jusqu’à présent, intense, bien rythmé, et visuellement impressionnant.

Merci à Interforum pour la copie du manga.

Pour se procurer le manga, c’est ici.

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