
Dragon is Dead est un hack-and-slash roguelite action platformer développé par TeamSuneat. Un savoureux mélange entre un Metroidvania et Diablo mariant une histoire sombre à une jouabilité réactive. Le jeu propose un pixel art de haut niveau, plusieurs environnements sublimes et des boss à la fois superbes et terrifiants!

Des tas de monstres, de l’expérience et du butin !
Bon, c’est un peu réducteur pour décrire Dragon is Dead mais en soi, ce n’est pas non plus une mauvaise réponse. Le platformer propose des niveaux dans lesquels il faut vaincre l’entièreté des monstres. Lorsque le compte est à zéro, deux coffres apparaissent et un choix s’offre au joueur pour sélectionner une récompense. Celle-ci peut être de la monnaie (de l’or et des âmes), des artéfacts ou encore des pierres d’âmes (Soulgem).

La monnaie permet d’acheter de l’équipement, des potions, des artéfacts ou des habiletés au campement disponible la plupart du temps après avoir vaincu un boss. Les artéfacts possèdent différentes caractéristiques pour améliorer le personnage ainsi que deux affinités. Plus le joueur possède d’artéfacts avec les mêmes affinités, plus les bonus sont grands. Par contre, il y a un nombre limite d’artéfacts qu’un personnage peut posséder en même temps ce qui force à faire des choix. Les caractéristiques des artéfacts sont variées (attaques de base, coup critique, vitesse d’attaque, armure, résistances, augmenter la vie ou le mana, etc.) et permettent au joueur de se concentrer sur un type de build en particulier lors d’une « run ». Les pierres d’âme sont des bonus plus concrets mais n’ont aucune synergie avec les artéfacts ou entre elles.

Le joueur monte en niveau en trucidant des monstres. L’arbre des habiletés ressemble beaucoup à celui de Diablo IV en ce sens où il faut progresser en niveau pour débloquer de nouvelles grappes d’habiletés. Une grappe contient autant des habiletés à activer, comme de nouvelles attaques ainsi que des habiletés passives qui augmentent les effets des attaques. Pour chaque personne, c’est une belle variété d’habiletés à disposition qu’il est possible de modeler.
Tout ce que vous acquérez comme or, expérience, soulgem et artéfacts est effacé à la mort… Mais le jeu offre bien une méta-progression roguelite, non?

Une méta-progression basée sur l’équipement
L’exception à la règle est l’équipement. Récupérable sur les monstres tués, dans les coffres dispersés dans les niveaux et à la fin des boss, l’équipement ne s’évapore pas à la mort d’un personnage. Des armes, de l’armure et des accessoires (anneaux et amulette) forment l’équipement des personnages et lui permettent d’être plus puissant au fur et à la mesure des « run ». Un système de couleur permet de différencier la rareté de l’équipement avec les objets légendaires et mythiques comme étant les plus puissants. Ces objets possèdent des caractéristiques spéciales qui peuvent par exemple, modifier le comportement d’une habileté d’attaque. Ils sont donc d’une grande importance pour modeler les builds. Puisque l’équipement est permanent, il est possible de stocker ses trouvailles en ville et aussi d’améliorer ses pièces à la forge. D’abord en changeant ou augmentant une statistique et plus tard, en fabriquant des caractéristiques dignes des objets légendaires!

Mon appréciation
Je dois commencer par dire que je ne suis pas un grand fan de Metroidvania à la base. Mon expérience avec ce type de jeu est donc certainement plus restreinte que beaucoup de mes collègues. Cela dit, je dois dire que j’ai été conquis par l’offre de Dragon is Dead à plusieurs niveaux.
Le jeu est visuellement impeccable et la jouabilité est très réactive. Bien que certains builds semblent vraiment plus puissants que d’autres, le jeu propose une belle variété d’habiletés et de choix qui font que les « run » ne se ressemblent pas. Je croyais d’ailleurs qu’après une mort survenue assez loin dans l’histoire, il serait très long de revenir au même point et démoralisant, mais non! Avec l’équipement qui demeure, les niveaux s’enchaînent beaucoup plus rapidement et cela ne crée donc pas de sentiment de désespoir de devoir recommencer du début à chaque fois. Les boss sont très intéressants, autant visuellement que mécaniquement. Sans être trop difficile (à la difficulté normale) ils offrent un beau challenge. Les niveaux sont assez différents et les monstres sont variés, c’est un gros plus pour ce type de jeu également.

Bien évidemment, le jeu n’est pas parfait. J’ai trouvé qu’il manquait un tout petit quelque chose au niveau de l’interface particulièrement pour les Soulgems qui se retrouvent dans un inventaire d’objets « de quête » alors que ça ne fait pas vraiment de sens. Au niveau du level design, j’aurais pris un peu plus de diversité dans les compositions des niveaux. Bien que le visuel soit différent, les niveaux sont pratiquement tous du même moule. Le jeu est aussi très linéaire, ce n’est pas nécessairement un défaut mais un choix ou deux pour affronter des boss différents ajouterait à l’expérience.
Au niveau de l’histoire, je suis mitigé. Les personnages que l’on rencontre parlent beaucoup et longtemps, il y a une trame narrative intéressante mais ce n’est pas assez pour m’accrocher vraiment.

Conclusion
Somme tout, Dragon is Dead est une belle révélation pour moi. Avec une jouabilité incroyable, un système de loot et une grande variété de builds pour 3 personnages différents. Je recommande pour les fans du genre et même pour ceux qui veulent s’y aventurer et préfèrent peut-être des hack and slash classiques!
Merci à PM Studios inc. pour la copie du jeu.

Pour se procurer le jeu, c’est ici.


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